L’Assemblée de fabrique de Saint-Georges-de-Sartigan est maintenant constituée

Il y a cinq ans, le Diocèse de Québec a mandaté les Assemblées de fabrique de tout son territoire de regrouper plusieurs paroisses en une seule spécifiant que la date butoir était de 2020.

Les Assemblées de fabrique ont donc fait leur devoir, notamment au sud de la Beauce où 12 paroisses ont été officiellement regroupées en une seule en janvier 2019 sous le vocable «Saint-Georges-de-Sartigan». La nouvelle entité comprend les paroisses de Saint-Georges, l’Assomption, Saint-Jean-de-la-Lande, Saint-Prosper, Saint-Benjamin, Saint-Philibert, Saint-Zacharie, Sainte-Aurélie, Saint-Côme, Saint-René, Saint-Simon et Notre-Dame-de-la-Providence.

«Auparavant, il y avait 12 entités distinctes avec chacune leur conseil d’administration. Maintenant, il n’y en a plus qu’une seule. À la grandeur du Diocèse de Québec, le nombre de paroisses est passé de 280 à 40», affirme le curé de la nouvelle Assemblée de fabrique de Saint-Georges-de-Sartigan, Mario Duchesne.

M. Duchesne explique les raisons qui ont poussé le Diocèse à regrouper des paroisses. «Le manque de prêtres, les réalités financières des fabriques, la désertion des églises et la dévitalisation de certaines communautés expliquent en grande partie la décision qui a été prise. On était dans un modèle des années ’60 où à peu près tout le monde était pratiquant. Les gens contribuaient beaucoup et c’est pour cette raison que des églises comme celle de Saint-Georges entre autres ont pu être construites. Il fallait donc regarder la réalité d’aujourd’hui car avec le nouveau regroupement, seulement trois paroisses pourraient se payer un curé à temps plein», dit-il.

Le conseil d’administration de la nouvelle entité compte six marguillers alors qu’il y en avait 72 auparavant dans les 12 paroisses. Le c. a. est complété par le curé Mario Duchesne, le président d’Assemblée, Romuald Lebreux de Saint-Zacharie, un trésorier, une secrétaire, ainsi que le directeur administratif, Jean-François Poulin. Des Comités de consultation et d’orientation locaux seront aussi créés dans chacune des paroisses.

Du côté du personnel, le curé peur compter sur la présence de deux vicaires, un séminariste stagiaire, l’abbé Jean-Marie Bourque ainsi que sur l’aide de quelques prêtres de la région. «Pour l’instant, c’est suffisant pour répondre à la demande», assure M. Duchesne.

Le nouveau nom

Bien qu’il soit associé à la Ville de Saint-Georges, la sélection du nouveau nom de l’Assemblée n’a pas créé de remous. M, Duchesne indique que Saint-Georges est la ville centre de la région et que c’est en plus la plus ancienne paroisse érigée en 1841. «À ne pas négliger, saint Georges est reconnu comme un vaillant guerrier qui, avec l’aide de Dieu, combat les forces du mal», fait valoir le curé.

En ce qui concerne Sartigan, l’Assemblée a voulu faire un clin d’œil aux Abénaquis, Sartigan étant le nom de leur village. Les rivières Famine, Abénaquis, Metgermette, du Loup et Chaudière étaient leurs routes qui convergeaient toutes vers Sartigan. Le territoire de la nouvelle entité est le même que celui des Abénaquis de Sartigan.

M. Duchesne a enfin fait savoir que la Contribution volontaire annuelle sera de retour dans quelques semaines. Les dons seront acheminés dans le poste de chacune des communautés locales.