Le bloquiste de la Beauce exige une enquête sur le prix de l’essence

Le candidat du Bloc québécois dans la circonscription électorale fédérale de Beauce, Stéphane Trudel, souhaite que le Bureau de la concurrence lance une enquête sur le prix de l’essence à la pompe.

«D’un côté, le baril de pétrole brut baisse et de l’autre, le coût de l’essence au litre augmente. Tout le monde comprend qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. La chute du dollar canadien n’explique pas tout; il suffit de regarder les marges de raffinage pour trouver le problème», a mentionné M. Trudel.

Le bloquiste souligne que la marge de raffinage a connu une augmentation de 75% par rapport à la moyenne des 52 dernières semaines pour la journée du 17 août seulement. Ces données de la Régie de l’énergie du Québec démontrent que pour une ville de taille similaire à Saint-Georges, la marge de raffinage est de 25,6 cents par rapport à la moyenne annuelle de 14,6 cents.

«Le Bureau de la concurrence doit se pencher sur les pratiques des grandes pétrolières qui gonflent leurs prix aux dépens des consommateurs québécois, notamment sur la question des marges de raffinage. Comment les prix sont-ils déterminés? Comment se fait-il que les marges de raffinage de toutes les pétrolières grimpent presque du simple au double en même temps? Les Québécois méritent des réponses claires sur ces questions qui les touchent dans leur quotidien», poursuit-il.

Tout comme son chef Gilles Duceppe, M. Trudel a demandé aux chefs des autres partis, Justin Trudeau, Thomas Mulcair et Stephen Harper, d’aborder le sujet en comité parlementaire après les élections en Chambre des Communes.

Le bloquiste de la Beauce déclare que les chefs des autres partis semblent plus préoccupés par les pétrolières que la population. «J’invite mes collègues des trois partis canadiens qui se présentent dans la Beauce et particulièrement le député-ministre sortant Maxime Bernier du Parti conservateur, à se tenir debout pour la défense de la classe moyenne devant les pétrolières pour une fois», a conclu M. Trudel.