Le CIMIC aura son robot soudeur au printemps
Grâce à une aide financière provinciale, le CIMIC pourra bientôt intégrer l’utilisation d’un robot soudeur dans ses enseignements aux étudiants en soudage-montage.
Député de Beauce-Sud, Paul Busque a confirmé l’octroi d’un montant de 240 000 $ pour l’achat de cet appareil. Le reste de la somme nécessaire afin de mener à bien ce projet, soit 60 000 $, sera payé par la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE).
«Le premier ministre et moi-même, nous nous étions engagés à livrer ce projet mobilisateur pour le comté et la région. Ce nouvel équipement à la fine pointe de la technologie contribuera non seulement à accroître les connaissances, les habiletés et les aptitudes des élèves, mais il répondra aussi à la nouvelle réalité du marché de l’emploi», estime M. Busque.
La CSBE ira prochainement en appel d’offres afin que le robot soudeur soit installé en mars prochain dans une section du CIMIC spécialement conçue pour accueillir l’appareil. Les enseignants seront également formés en conséquence afin de mieux diriger les étudiants.
Collaboration continue
Pour Charles-Henri Lecours, président de la CSBE, l’achat d’un robot soudeur était une nécessité, car les étudiants du CIMIC se doivent d’être au même diapason que les entreprises au niveau technologique.
«La CSBE et le CIMIC travaillent déjà en collaboration avec les entreprises entre autres avec la formation duale. Elles ont besoin de bons soudeurs d’avant-garde et cette importante acquisition est un geste visionnaire», mentionne-t-il.
Stéphane Quirion, directeur du CIMIC, rappelle que le robot soudeur pourrait être également utilisé pour d’autres programmes.
«Ça servirait aux étudiants en mécanique industrielle et électromécanique à travailler par exemple sur l’entretien préventif. Le robot soudeur est un projet large et synergique qu’on peut facilement mettre à jour, même si la technologie évolue rapidement», précise-t-il.
«Lorsqu’on visitait les entreprises, on voyait que c’était une nécessité d’avoir un robot soudeur. Elles devaient former leurs nouveaux employés. Nos étudiants auront maintenant une longueur d’avance», pense Stéphane Quirion.