Le civisme est souvent difficile à implanter chez les piétons
Le respect des règles du Code de la sécurité routière passe par un changement de mentalité chez les piétons selon Claude Morin, maire de Saint-Georges.
Celui-ci a déjà vu plusieurs piétons commettre des infractions sur le territoire de la municipalité.
Le secteur de la 1ère Avenue entre la 114e et la 116e Rue est particulièrement problématique. Malgré deux traverses piétonnières, l’une d’entre elles ayant un panneau clignotant, des citoyens passent de Place Centre-Ville à l’édifice Canam et vice-versa en courant entre les voitures.
Lors d’une prise de photos sur l’heure du midi, le journal a répertorié une quarantaine d’infractions en l’espace de seulement vingt minutes. La majorité des voitures ont freiné brusquement au passage des piétons.
«On a un problème similaire dans le coin de la Saint-Vincent-de-Paul (aussi sur la 1ère Avenue). Le seul endroit où ça va toujours bien est devant l’aréna parce que le stationnement est clôturé. Les piétons n’ont pas le choix d’emprunter le passage piétonnier», rappelle le maire.
Évidemment, la ville de Saint-Georges n’a pas l’intention de clôturer toutes ses rues pour dompter les piétons récalcitrants. Claude Morin pense que d’implanter plus de passages piétonniers ou d’imposer des amendes à répétition ne provoquera pas des changements concrets.
«Ça part de notre mentalité latine. Si vous allez ailleurs au Canada, les piétons lèvent la main et toutes les voitures s’arrêtent pour les laisser passer. C’est juste une question de gros bon sens», estime Claude Morin.
La ville de Saint-Georges se dit à l’écoute des groupes ayant des critiques sur la sécurité routière. Au besoin, elle peut signaler tout problème à la Sûreté du Québec à travers le comité de sécurité publique.
«Des propriétaires de CPE nous ont déjà signalé des dangers en amenant les enfants dans des parcs. On prend cela au sérieux», mentionne Claude Morin.
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