Le désir d’aider son prochain un appel à la fois

De multiples raisons poussent des gens à exercer la profession de répartiteur. L’intérêt d’aider la société revient souvent à l’avant-plan.

Autre texte : Des répartiteurs en contrôle quand survient l’urgence

Répartitrice depuis 16 ans, Valérie Lessard a monté les échelons pour devenir chef d’équipe et même enseignante au programme collégial de répartiteur donné par le Cégep Beauce-Appalaches.

«Mes deux sœurs sont des infirmières. J’ai été sauveteuse en natation, en plus de posséder une garderie. J’avais la passion de l’urgence dans le sang et le goût d’aider les autres», explique-t-elle.

Comme chef d’équipe, Valérie Lessard coordonne partiellement le travail de ses collègues. Même si les répartiteurs sont serviables et patients, des appels viennent parfois chercher beaucoup d’énergie. Le soutien entre collègues est alors essentiel, certains appels frappant directement au cœur.

«Je me souviens d’un monsieur sans enfant qui a appelé de chez lui. Il attendait l’ambulance pour se rendre aux soins palliatifs. Je suis la dernière personne à qui il a parlé dans sa maison avant de mourir», dit Mme Lessard.

S’adapter à tout

Valérie Rancourt, 26 ans, s’est jointe à l’équipe de CAUCA en 2016. Aimant vivre dans l’imprévu, elle estime que la capacité d’adaptation aux changements est la plus importante qualité d’un répartiteur.

Valérie Rancourt aime l’imprévu associé au métier de répartiteur.

«Il y a l’esprit d’équipe et la résolution de problèmes, mais ce n’est surtout pas un métier redondant. On ne peut jamais deviner ce qui arrivera pendant la journée», confirme celle-ci.

Elle adore travailler sous pression, sans se laisser arrêter par les images négatives durant et après le travail. «C’était un défi personnel à accomplir. Nous sommes une équipe formidable où l’on peut désamorcer la pression entre nous au besoin», d’ajouter Valérie Rancourt.

Formation en ligne

Vous aimeriez devenir un répartiteur en centre d’appels d’urgence ? Il est possible de suivre une formation entièrement en ligne pour l’obtention d’une attestation d’études collégiales (AEC) du Cégep Beauce-Appalaches.

D’une durée de 765 heures, le programme comprend 13 cours et un stage en milieu de travail. Ce métier est aussi accessible par le concept de la reconnaissance des acquis (RAC).

Pour en savoir plus, visitez le site de la Formation continue du Cégep Beauce-Appalaches ou appelez au 1-800-893-5111, poste 2222.