Le développement de logiciels au cœur de la conférence offerte par Beauce Numérique
Offerte par Beauce Numérique, la conférence intitulée Quand est-ce qu’on va livrer? a rassemblé quelque 80 personnes au Dooly’s de Saint-Georges, le mardi 25 février dernier. Pour l’occasion, ce sont les Beaucerons Jonathan Lessard et Alexandre Walsh, de l’entreprise Nexapp, qui ont entretenu les gens présents pendant environ une heure.
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Titulaires d’un diplôme d’études collégiales du Cégep Beauce-Appalaches en techniques de l’informatique et d’un baccalauréat en informatique, profil entrepreneurial, de l’Université Laval, les deux collègues originaires de Saint-Georges ont d’abord présenté leur parcours scolaire et professionnel, avant de partager quelques expériences vécues aux participants sur place.
Fondée en 2014 et située à Sainte-Foy, Nexapp est présidée par M. Lessard, qui est derrière la vision et le positionnement stratégique de la compagnie. Son sens des affaires lui a permis d’être récipiendaire du Parcours jeune entreprise de l’année décerné par l’Association québécoise des technologies, en 2017.
De son côté, M. Walsh agit à titre de vice-président recherche et développement, en plus d’assurer la direction de l’innovation au sein de l’entreprise et de s’occuper de développer l’excellence technique de son équipe de travail.
Souhaitant par-dessus tout devenir la référence en matière de développement logiciel durable, Nexapp compte d’ailleurs une trentaine de développeurs en ses rangs actuellement. Provenant de la Beauce et de la région de Québec pour la plupart, ces derniers utilisent des technologies modernes afin de développer des produits clés en main ainsi que des applications mobiles et Web, notamment.
Miser sur la qualité logicielle
Outre l’explication plus spécifique et technique de nombreuses thématiques telles que l’approche Lean, les processus agiles et la culture DevOps à ceux et celles qui œuvrent dans le domaine de l’informatique, les principaux intéressés ont tenu, dans le cadre de leur présentation, à énumérer les éléments nécessaires à l’obtention d’une bonne qualité logicielle dans chacun des projets qu’ils mènent à terme au quotidien.
«Les tests d’acceptation automatisés ont plusieurs bénéfices, par exemple, puisque leur but est d’identifier les comportements problématiques d’un logiciel, de les corriger et de s’assurer que l’ensemble des fonctionnalités soient conformes aux spécifications de nos clients», indique Alexandre Walsh.
Les conférenciers ont aussi eu l’occasion d’aborder l’importance de doter ses logiciels d’une architecture évolutive, mentionnant au passage que cette structure permettrait aux développeurs d’accélérer le temps d’exécution de leurs tests pour que le produit soit rendu disponible aux utilisateurs finaux le plus rapidement possible.
«C’est un grand défi, en informatique, d’essayer de se projeter dans le futur et de savoir si on va arriver dans les temps prévus, tout en respectant le budget établi au départ. Voilà pourquoi il est primordial de mettre en pratique ces deux principes afin d’atteindre nos objectifs de livraison», ajoute Jonathan Lessard.
L’importance du facteur humain
Le bon fonctionnement d’une équipe, de même que l’influence du moral des troupes sur la productivité d’une compagnie, sont des sujets qui ont également été traités par les Georgiens au cours de la soirée.
«Nous ne voulons pas instaurer un climat de compétition chez nous. Notre priorité est plutôt axée sur la culture d’apprentissage et la transparence. Nous invitons donc toujours nos employés à mettre leur ego de côté, à démontrer leur vulnérabilité, à travailler en synergie et à adresser les conflits», conclut le président de Nexapp.