Le FunFest prend une pause en 2018
Le festival FunFest Weekend prendra une pause en 2018. C’est ce qu’a confirmé le fondateur de l’événement, Dany H. Poulin par voie de communiqué.
Celui qui occupe depuis novembre dernier le poste de directeur artistique du Conseil des arts de Nipissing Ouest à Sturgeon Falls, en Ontario, avoue qu’avec son nouveau travail, rendait l’organisation d’une sixième édition en 2018 plus compliquée. «Toutefois, nous avons une équipe d’employées et de bénévoles aguerrie qui était prête à assumer la relève», mentionne-t-il.
M. Poulin a donc approché la ville de Saint-Georges en décembre et en janvier pour proposer un partenariat aux élus. «L’entente prévoyait que nous achetions les actifs du FunFest, principalement des équipements, et que l’équipe de M. Poulin s’occupe de l’organisation du festival. Cependant, la salle paroissiale n’a pas la capacité pour attirer beaucoup de personnes. Sans que l’événement ne s’autofinance entièrement, il ne faut pas que la ville défraie tous les coûts», explique le directeur général de Saint-Georges, Claude Poulin.
Ce dernier précise que le projet d’organiser un événement musical demeure dans les cartons. «Nous voulons attendre que l’espace Carpe Diem soit complété», ajoute-t-il.
Bien que déçu de la réponse de la ville, Dany H. Poulin indique respecter la décision des élus. «Je tiens tout de même à préciser que notre organisme, Les productions Événements d’ici, est très reconnaissant envers la ville et le soutien accordé pour les cinq premières éditions du FunFest. […] Les élus et membres de l’administration ayant supporté notre événement depuis les débuts ont toute notre gratitude», affirme le fondateur du festival.
Celui-ci demeure confiant pour le retour du FunFest en 2019. «Notre intention est de ramener l’événement l’an prochain, surtout avec l’arrivée de la nouvelle place publique Carpe Diem. […] Je suis optimiste, surtout avec l’équipe en place et les nombreux partenaires et gens d’affaires qui croient réellement en notre organisation et en la pertinence pour Saint-Georges d’avoir son propre festival musical», poursuit-il.
M. Poulin confirme également être en train de travailler pour organiser un événement semblable en Ontario. «Il se pourrait bien que le FunFest ait un petit frère ontarien avant longtemps, c’est à suivre», conclut-il.