Le Funfly attire toujours la foule

Les 2 et 3 septembre derniers se tenait le traditionnel Funfly organisé par le club d’avions miniatures, Les Phœnix. L’événement, qui a eu lieu à Saint-Georges (secteur Saint-Jean-de-la-Lande) a encore une fois su attirer la foule en dépit d’une diminution du nombre de participants.

Malgré une baisse significative de participants, soit la moitié moins que l’an passé, les spectateurs ont pu apprécier la présence d’avions de toutes sortes, d’hélicoptères, ainsi que des jets. Certains de ces engins carburaient à l’essence alors que d’autres étaient électriques. Bref, il y en avait pour tous les goûts, mais aussi pour tous les budgets. En effet, certains appareils peuvent valoir jusqu’à 10 000 $, voire même plus.

Au cours de cette fin de semaine, les passionnés d’avions miniatures ont aussi eu l’occasion de s’entretenir avec les 49 pilotes présents, dont certains provenaient du Nouveau-Brunswick et même du Vermont. Durant l’après-midi, et même en soirée le samedi, les amateurs d’aéromodélisme ont aussi pu assister à des démonstrations de vols en solo, en duo et même en quatuor.

Voler en quatuor : tout un défi

Voler en quatuor peut sembler facile lorsqu’on regarde les pilotes effectuer différentes prouesses avec leur avion alors que les engins sont assez proches les uns des autres, mais la réalité est tout autre. « C’est assez difficile. Il faut [faire] confiance aux autres [pilotes] » avoue Daniel Laliberté. Lorsqu’il y a quatre avions dans les airs en même temps, les pilotes doivent voler de façon plus sécuritaire et se contenter d’effectuer des figures de base. C’est d’autant plus vrai si l’on considère qu’ils n’ont pas eu l’occasion de s’exercer avant la démonstration.

« Ça fait deux, trois ans qu’on pratique, mais des fois, il y a une personne qui n’est pas là. On ne prend pas le même avion », explique Daniel Laliberté en ajoutant que ses collègues et lui n’ont pas eu l’occasion de se pratiquer tous les quatre ensemble cette année. Dans ce cas, comment fait-on pour éviter les collisions ? « On se [choisi] un leader, un peu comme [pour] les vrais avions. Les snowbirds ont un leader. C’est lui qui commande le groupe », explique le pilote qui préfère néanmoins voler en duo.

Bilan positif

Les organisateurs dressent un bilan positif de l’édition 2017 du Funfly. Selon l’organisateur Régis Rodrigue, l’événement sera de retour l’an prochain. Le Funfly pourrait cependant revenir sous une nouvelle formule qui permettrait d’attirer plus de pilotes.