Le maire de Saint-Georges payé le moins cher
Le salaire du maire de Saint-Georges, Claude Morin, respecte non seulement les directives du Guide des rémunérations des élus municipaux de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) mais est grandement inférieur à ceux de villes de taille similaire en province.
D’ailleurs, selon ce Guide, le maire de Saint-Georges pourrait toucher un salaire annuel variant de 65 601 $ à 93 000 $. Cela s’explique notamment sur divers facteurs soit la superficie du territoire, les aspects géographiques, de la population desservie, le nombre de partenaires du milieu ainsi que les services offerts. Or, en 2016, M. Morin a droit à une somme de 71 001 $ soit 10 634 $ de moins que le maire de Thetford Mines, Marc-André Brousseau. Ce dernier bénéficiera d’un salaire de 81 635 $ en 2016.
M. Morin touchera même moins de ce qui a été versé à ses homologues de ville de taille similaire telles que Alma, Sainte-Julie, Sorel-Tracy, Pointe-Claire et Val-d’Or en 2015. L’ex-ministre Pierre Corbeil, qui est le maire de Val-d’Or, la ville jumelle de Saint-Georges, a touché le plus important salaire du groupe en 2015 soit 91 235 $.
Soulignons que le Guide exclut les allocations de dépenses qui sont fixées par décret du gouvernement. Pour M. Morin, ses allocations ne pourront pas dépasser 15 976 $.
Pas de réajustement en vue
À Saint-Georges, le traitement des élus est régi par une politique adoptée en octobre 2009. En vigueur depuis le 1er janvier 2010, le règlement a fixé l’augmentation annuelle à 2,5 % pour les maires et les conseillers. «À ma connaissance, il n’y a aucun intérêt de la part du conseil à revoir cette politique. De plus, cette augmentation est aussi similaire à ce que nous donnons annuellement aux employés», a précisé le greffier de la Ville de Saint-Georges, Jean McCollough.
Lors de l’adoption du règlement, le maire de Saint-Georges de l’époque, Roger Carette, gagnait seulement 44 218 $. Ce conseil avait revu le traitement des élus afin d’attirer des candidats de qualité dans la course à la mairie qui nécessite désormais un poste à plein temps en raison de la complexité du monde municipal. De plus, le règlement ne faisait aussi aucune discrimination pour les conseillers et leurs implications dans les divers comités. Pour 2016, la rémunération de chaque conseiller est établie à 14 434 $. Elle est assortie d’une allocation de dépenses maximale de 7216 $.
Beauceville
Pour la seconde ville en importance sur le territoire, soit celle de Beauceville, les élus ont opté pour une hausse de 1,1 % de en 2016. Celle-ci était basée sur l’augmentation de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de 2015 tel que prévu dans un règlement municipal adopté en 1998, puis modifié en 2012. Ainsi, le maire Luc Provençal aura droit à un salaire de 19 615 $ et une allocation de de dépenses de 9808 $ en 2016. Ces termes financiers respectent aussi à tout point de vue le guide de l’UMQ. Quant aux conseillers de Beauceville, ils ont droit à un salaire de base de 6539 $ et des allocations de dépenses de 3552 $.