Le MTQ ouvert à une intervention minimale sur le pont de Saint-Côme

Le ministère des Transports du Québec analysera la possibilité de mener une réfection temporaire du pont de fer à une voie de Saint-Côme-Linière. Les résidents ont demandé cette intervention minimale lors d’une rencontre citoyenne sur la question le 9 septembre dernier à la salle de l’OTJ de l’endroit.

Cependant, le MTQ doit intervenir sur le pont de fer. Elle était planifiée depuis 2013, mais suspendue à la demande de la municipalité. Cette intervention minimale permettrait à au pont presque centenaire de subsister pendant de trois à cinq ans selon Richard Charpentier ingénieur et direction de la Chaudière-Appalaches. Pendant cette période, un comité citoyen, la municipalité et le député Robert Dutil feront pression pour la construction d’un nouveau pont enjambant la rivière du Loup qui pourrait coûter plus de 5 M$.

Les travaux recommandés par le MTQ s’élèvent à plus de 600 000 $. Ceux-ci redonneraient une espérance de vie de 15 à 20 ans au pont de fer. «Je trouve aberrant qu’en période d’austérité budgétaire de vouloir réparer un vieux pont au coût de 600 000 $ à 1 million $. La logique, c’est prendre cet argent pour un nouveau pont et avoir la paix pour tout le temps», partage le citoyen, Louis-André Poulin.

«Cela ne fait pas partie de nos options. La responsabilité que le gouvernement a prise en 2007 est de réparer et d’entretenir les structures existantes et non de les remplacer», a rétorqué M. Charpentier.

Rappelons que le gouvernement a repris la gestion et l’entretien de 4281 ponts au Québec des municipalités de moins de 100 000 habitants en 2007 suite aux événements du viaduc de la Concorde. En Chaudière-Appalaches, il y a 600 ponts dans la même situation que celui de Saint-Côme. Le budget d’intervention est de 8,5 M$ cette année pour l’ensemble de ces structures.