Le nouvel hôtel de ville de Beauceville serait dans un bâtiment neuf

La Ville de Beauceville poursuit ses devoirs dans le dossier du nouvel hôtel de ville et l’option de la construction d’un bâtiment neuf n’est pas écartée. En ce sens, elle a appliqué officiellement sur le programme de subvention gouvernementale afin d’être certaine de ne pas passer à côté.

Ayant déjà quelques options en tête, la Ville de Beauceville n’a toutefois pas déterminé officiellement à quel endroit serait son nouveau bâtiment administratif. «On a postulé dessus. On veut mettre le pied dans la porte et ça nous laisse le temps d’évaluer les options. On ne veut pas passer à côté puisqu’il s’agit d’une subvention qui viendrait défrayer 65 % des coûts», explique le directeur général de Beauceville, Félix Nunez.

«On veut faire un projet structurant pour la ville si on a des réponses positives du MAMOT (ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire). On n’aura probablement pas le choix de faire du neuf. Dans un bâtiment institutionnel, il y a tellement de normes à respecter que de transformer un vieil immeuble pour le rendre aux normes, ce n’est pas rentable», ajoute M. Nunez.

Rappelons que la ville de Beauceville avait étudié l’option de transformer l’édifice du CALACS sur le boulevard Renault, cette belle demeure ancestrale, en hôtel de ville, mais les coûts faramineux des rénovations (plus de 1 M$), n’étaient pas réalistes pour la capacité de payer des citoyens.

«On peut faire de quoi de plus sobre qui répond aux besoins. Je peux dire pour l’instant que le bâtiment inclura d’autres locaux, pas uniquement nos bureaux administratifs», souligne-t-il.

Autres points

La municipalité a aussi déposé un avis de motion afin que la zone 208-P (le terrain vague à côté du cimetière du côté ouest) puisse permettre la construction d’habitations multifamiliales d’au plus huit logements qu’elles soient isolées, jumelées ou en rangée.

La ville a également décrété une dépense de 18 250 $ pour l’achat d’une remorque pour la pelle hydraulique. Elle a en plus autorisé une dépense de 90 000 $ pour rendre carrossable la piste cyclable en zone urbaine. Elle a enfin affecté 100 000 $ pour des travaux d’asphaltage divers.