Le Québec doit se doter d’un vrai plan agricole
Durant son congrès annuel du 5 au 7 décembre à Québec, l’Union des producteurs agricoles (UPA) a remis un nouveau plan agricole à Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
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«Lors du récent Sommet sur l’alimentation, Laurent Lessard a confirmé le dépôt d’une politique bioalimentaire québécoise au printemps 2018. Nous lui présentons des mesures concrètes pour répondre aux attentes de nos concitoyens, assurer le développement à long terme du secteur agricole et atteindre les cibles de croissance proposées par le gouvernement», dit Marcel Groleau, président général de l’UPA.
Le plan agricole de l’UPA répond à différents enjeux comme l’achat local, la salubrité, la traçabilité, le développement durable, les investissements à la ferme, l’agroenvironnement, la gestion des risques, la protection du territoire agricole, l’accès aux terres et le développement des diverses filières agroalimentaires.
«Il est impératif d’adopter une politique d’achat de produits d’ici pour le secteur institutionnel, d’accroître l’offre de produits québécois sur les tablettes des détaillants et d’aider les consommateurs à faire des choix éclairés en priorisant l’identification Aliments du Québec», d’ajouter Marcel Groleau.
L’UPA appuie aussi l’adaptation des entreprises en environnement et bien-être animal, la protection accrue du territoire agricole et le freinage du phénomène d’accaparement des terres.
«Il est inacceptable que des deniers publics servent à financer un modèle qui concurrence les agriculteurs de métier, empêche le développement d’entreprises familiales, favorise l’émergence d’une agriculture de locataires et menace l’entrepreneuriat, comme le fait la Caisse de dépôt et placement du Québec (10 M$) et le Fonds de solidarité FTQ (10 M$) avec Pangea terres agricoles», croit M. Groleau.
Les détails complets du plan sont disponibles sur le site de l’UPA.