Le souper-bénéfice de Jeunesse nature atteint des sommets inégalés

Le 15e souper-bénéfice du programme Jeunesse Nature a permis de récolter des profits de plus de 53 000 $ le 7 avril dernier au Georgesville. Les fonds amassés permettront d’élargir la mission éducative d’initiation à la nature auprès des jeunes de la région de la Beauce-Appalaches.

L’activité, chapeautée par la Société beauceronne de gestion faunique qui gère la Zec Jaro de Saint-Théophile, a été couronnée de succès selon son directeur, Gilles Paquet. Les 270 convives ont été très généreux puisque l’organisme a recueilli 15 400 $ en dons en argent durant cette soirée.

«Non seulement nous avons fait des gains importants en argent et en donateurs, mais nous comptons sur de nouveaux partisans. La Ville de Saint-Georges va notamment s’impliquer à ce niveau. Le résultat de la soirée est intéressant pour les jeunes, parce qu’il s’agit d’un investissement pour eux», affirme le directeur général de l’organisation.

Selon la coordonnatrice du programme Jeunesse nature, Louise Drouin, l’événement a pu compter sur un président d’honneur très impliqué auprès de la communauté en Léo Lapointe de l’entreprise Excavation Lapointe et fils de Saint-Georges.

Initié plus de jeunes

Afin de favoriser la relève des pêcheurs et des chasseurs de la région ainsi de la Zec Jaro, le programme Jeunesse Nature permet annuellement à 800 jeunes de participer à des stages d’initiation à la pêche à l’omble de fontaine (estival et hivernal), à la chasse au cerf de Virginie et au petit gibier. M. Paquet estime que les fonds supplémentaires recueillis lors de l’activité pourront élargir le programme à plus d’élèves l’été et même développer un autre volet sur le camping afin d’apprécier à sa juste mesure les joies du plein air aux jeunes.

L’an dernier, le programme a seulement pu sensibiliser 550 jeunes en raison notamment des pressions des enseignants dans le cadre de leur renégociation d’un nouveau contrat de travail avec l’État. En conséquence, la Société de gestion faunique beauceronne a dû laisser sur la table près de 10 000 $ de subvention et n’a pu offrir le service à autant de jeunes que prévu.