Le syndicat de l’enseignement de la Chaudière veut des réponses avant le retour en classe

Le syndicat de l’enseignement de la Chaudière a réagi au retour graduel à l’école présenté par le gouvernement du Québec. Beaucoup d’inquiétudes et de questions sont soulevées, notamment aux plans de la sécurité de tous, de la protection et de la logistique. Cependant, l’organisation s’assurera que ces questions aient trouvé réponse avant le retour en classe puisque pour eux, la sécurité est primordiale et non négociable.

«Il reste beaucoup de travail à faire d’ici le 11 mai. Nous nous retroussons les manches et mettrons tout en œuvre pour avoir toutes les garanties et les réponses, particulièrement en ce qui concerne la santé et la sécurité du personnel, des élèves et de leur famille. Les enseignants ont hâte de retrouver leurs élèves, mais on doit s’assurer que ce soit fait en toute sécurité. Rappelons-nous aussi que la santé publique s’est gardé une marge de manœuvre pour reculer au besoin, ou pour faire les ajustements nécessaires», indique Dominic Loubier, président du Syndicat de l’enseignement de la Chaudière.

De plus, plusieurs questions sont encore à éclaircir, notamment en ce qui concerne la protection du personnel. «Par exemple, on comprend mal pourquoi les éducatrices des centres de la petite enfance devront porter un masque fourni en présence des enfants de quatre ans, mais pas les enseignants avec les enfants de quatre ans», illustre M. Loubier.

Le syndicat veut avoir des réponses pour la logistique de la journée, comme la désinfection et l’entretien, l’heure du dîner ou les récréations, la distanciation physique dans la classe et l’école, mais aussi quant au suivi à effectuer auprès des élèves qui restent à la maison, à l’encadrement des élèves du secondaire et de la formation générale des adultes, à la taille des groupes en formation professionnelle, etc.

«Les enseignants doivent être rassurés, et les familles aussi. Nous devrons avoir des protocoles clairs, des consignes communes et des suivis serrés pour éviter les inquiétudes et la confusion», conclut M. Loubier.