Le tiers des municipalités ne publient pas leurs décisions sur le Web

Bien que les élus et les gestionnaires municipaux ont adopté un code d’éthique et de déontologie, la transparence et l’intégrité ne se reflètent pas tout le temps sur les sites Internet des 36 municipalités du territoire de l’Éclaireur-Progrès. Le tiers d’entre elles ne publient pas les procès-verbaux qui comprennent les délibérations et les décisions de leurs élus.

Les lois municipales précisent que, après leur approbation par le conseil, les procès-verbaux des séances du conseil peuvent être consultés par toute personne qui le désire. Sur demande au responsable de l’accès aux documents, on peut en obtenir une copie moyennant le paiement de certains frais. Plusieurs municipalités choisissent de les diffuser dans leur site Internet. Ce n’est pas une obligation, mais il s’agit toutefois d’un exercice favorisant la démocratie et la transparence auprès du public.

C’est en Beauce-Sartigan qu’on retrouve le plus de localités qui n’affichent pas leurs procès-verbaux sur Internet. Cinq municipalités ne publient rien sur les réunions de leurs conseils  : Saint-Simon-les-Mines, Saint-René, Saint-Benoît-Labre, Saint-Évariste, Saint-Martin. Deux autres localités, Saint-Éphrem et Saint-Gédéon, n’ont rien publié en 2015. Sur le site de Saint-Éphrem, le dernier procès-verbal remonte au mois d’août 2013.  Selon le Luc Lemieux, directeur général de la localité, la situation sera corrigée sous peu.

Ailleurs sur le territoire du journal, Courcelles, Sainte-Justine et Saint-Cyprien n’ont pas de section à cet effet. Dans le cas de Saint-Camille-de-Lellis et de Sainte-Rose-de-Watford, eux aussi ont cessé de le publier il y a plusieurs mois déjà.

Saint-Hilaire n’a pas de site Internet

Certes, la petite municipalité de quelque 100 âmes de Saint-Hilaire-de-Dorset en Beauce Sartigan fait cavalier seul dans la région. Il s’agit de l’unique municipalité de la région absente de la grande toile.