Les amateurs et travailleurs de la forêt affluent au Georgesville

Le 72e Congrès et Salon forestier de l’Association forestière du sud du Québec (AFSQ), qui a eu lieu les 19 et 20 octobre au Georgesville à Saint-Georges, a réuni bon nombre de passionnés de la forêt, que ce soit des entrepreneurs, des centres de formation ou des amateurs alors qu’en moyenne, 300 personnes se donnent rendez-vous à cet événement annuel.

Celui-ci s’est déroulé sous le thème «Forêt à valeur ajoutée». Plusieurs kiosques ont été installés à l’intérieur et à l’extérieur alors que de nombreuses machines étaient installées dans le stationnement pour présenter des démonstrations. «Le Congrès a pour but est de mettre en liens tous les intervenants ensemble. Chaque année, nous nous rendons à un endroit différent de notre territoire qui inclut l’est de la Montérégie, l’Estrie et la Beauce», mentionne la directrice générale de l’AFSQ, Amélie Normand.

Celle-ci estime que le milieu forestier va bien et qu’il est sur une pente ascendante depuis quelques années, malgré la crise du bois d’œuvre et un manque de main-d’œuvre.

Il a également été l’occasion d’aborder plusieurs enjeux qui touchent les forêts québécoises, dont la prolifération d’insectes destructeurs.

Une conférence a été donnée à ce sujet par l’ingénieur forestier, Martin Ladouceur, de l’Association des propriétaires de boisés de la Beauce. Celui-ci s’est attardé sur les dangers que représente la tordeuse des bourgeons de l’épinette en Chaudière-Appalaches, mais il y a aussi l’agrile du frêne et le longicorne asiatique qui s’attaque entre autres aux érables selon Mme Normand.

Elle précise que l’Agence canadienne d’inspection des aliments surveille de très près la prolifération de ces insectes. «Une fois qu’un arbre est infecté, il est trop tard. Il faut l’abattre», ajoute-t-elle. Ces parasites se propagent rapidement. C’est pour cette raison que les gens doivent redoubler de vigilance lorsqu’ils transportent du bois.

Ressources naturelles Canada travaille actuellement sur un champignon qui pourrait contribuer à contrer la progression.

D’autres activités ont eu lieu dans le cadre du Congrès. Il était notamment possible de visiter le centre multifonctionnel de Saint-Éphrem et une érablière «à la fine pointe de la technologie». Une seconde visite était prévue en forêt organisée par Gestizone pour présenter les dessous de la pourvoirie du lac Portage. Il était aussi possible d’assister à des conférences et à divers ateliers.