«Les Canadiens paient plus de 3 G$ en trop» – Milan Jovanovic

Le candidat du Parti conservateur du Québec, Milan Jovanovic, s’oppose à la gestion de l’offre.

À lire également: Unanimité en faveur de la gestion de l’offre

Celui-ci est d’avis que ce système fait en sorte que les produits, comme le lait, la volaille et les œufs, coûtent cher aux consommateurs, citant l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui indique que les Canadiens paient «plus de 3 G$ en trop» pour ces produits.

Il poursuit en indiquant que déjà près de 90 % des fermes du pays ne sont pas sous la gestion de l’offre.

«On ne peut pas compromettre un traité de libre-échange bénéficiant à 30 M de Canadiens pour protéger 12 300 fermiers», indique-t-il.

M. Jovanovic s’insurge également du coût des quotas. «On vous demande pratiquement d’acheter votre ferme deux fois: la première pour la posséder et la seconde pour les quotas», dénonce-t-il.

Le PCQ propose également des mesures pour que les agriculteurs puissent s’adapter en plus de les compenser et «les accompagner dans cette transition», dit-il.

Parmi ces mesures, il y a une diminution du fardeau fiscal de 40 % et du fardeau réglementaire. Il propose aussi de les aider à percer les marchés des autres provinces et du reste du monde.

Débat sur l’agriculture

Par ailleurs, M. Jovanovic a aussi eu l’occasion d’exposer la vision de son parti lors du débat sur l’agriculture de l’UPA. Comme les autres candidats, il a eu droit à cinq minutes de parole pour présenter sa vision des choses.

Au sujet de la taxe foncière, il suggère de confier le taux de taxation aux municipalités plutôt «qu’aux fonctionnaires de Montréal et de Québec» et propose de leur remettre l’argent des plaques d’immatriculation pour compenser la perte de revenus engendrée par une diminution de taxes foncières.

Un gouvernement conservateur abolirait aussi l’impôt sur le transfert d’une ferme à la relève. «Ce n’est pas normal qu’en plus, au niveau personnel, tu sois réimposé par-dessus», a-t-il mentionné.

Finalement, il estime qu’il devrait y avoir une exemption pour les agriculteurs dans la Loi concernant la protection des milieux humides et hydriques.