Les Champs d’or de la Beauce à la bourse de Toronto

La filiale de Ressources HPQ Silicium, les Champs d’or de la Beauce, pourrait se retrouver à la bourse de Toronto dès septembre.

«Nos actionnaires ont voté pour l’entrée des Champs d’or. Si tout se passe bien, Les Champs d’or de la Beauce pourraient être en bourse au mois de septembre», affirme le président et chef des opérations de HPQ, Patrick Levasseur.

Ce vote a officialisé le transfert des actifs aurifères d’HPQ aux Champs d’or de la Beauce. «Suite au soutien important que nous avons reçu de la communauté pour le projet des Champs d’or de la Beauce, nous désirons faire avancer le dossier dès que possible», ajoute-t-il.

Ce dernier croit que l’entrée à la bourse de Toronto (TSX) amènera une certaine visibilité au projet. L’objectif est également d’amasser des fonds pour poursuivre l’exploration.

Depuis la rencontre publique d’information, qui a eu lieu le 16 novembre dernier, l’entreprise a continué de mener des tests de géophysique près des rangs 6 et Chaussegros, de même que le long du ruisseau Giroux. Cette méthode consiste à envoyer des ondes électromagnétiques dans le sol à partir d’un grand fil électrique, déterminant la structure géologique du secteur.

«La géophysique nous donne des indices sur les endroits où nous pourrons forer. Nous allons alors creuser un trou de deux pouces de diamètre profondément dans le sol pour en sortir une carotte et examiner les résultats», indique M. Levasseur.

D’où provient l’or

Le président et chef des opérations d’HPQ demeure enthousiaste quant au projet d’identifier la provenance de l’or. «C’est excitant. C’est comme un grand puzzle. Il faut accumuler les indices», s’exclame-t-il.

Il affirme que l’or retrouvé au fil des décennies à Saint-Simon a été extrait du till, une roche sédimentaire, qui a été érodé par l’eau au fil du temps. «Cependant, la source de cet or n’a jamais été trouvée. C’est ce que nous voulons trouver», mentionne-t-il.

Quelques personnes de la région font d’ailleurs partie de son équipe. «Les gens sont curieux de savoir d’où venait l’or. Ça fait partie du patrimoine. Si d’autres personnes veulent participer, elles peuvent communiquer avec nous», conclut Patrick Levasseur.