Les châteaux forts n’existent plus selon Samuel Poulin

Le candidat de la Coalition Avenir Québec dans la circonscription de Beauce-Sud, Samuel Poulin, a dressé un bilan de son premier mois de campagne depuis l’annonce officielle de sa candidature le 15 juillet, en compagnie de la députée de Louis-Hébert, Geneviève Guilbault.

Ce qu’il retient de ce premier mois à aller à la rencontre des citoyens de la région, c’est que les châteaux forts n’existent plus. «Le concept même de châteaux forts doit être revu. Les gens en ont assez d’être tenus pour acquis. Ils ont soif de changements», commente celle qui a été élue avec 52 % des voix lors d’une élection partielle en octobre dernier dans une circonscription qui était considérée comme un château fort libéral avec la présence de Sam Hamad comme député de 2003 à 2017.

Jusqu’à présent, le candidat caquiste estime que les thèmes qu’il met de l’avant, soit la santé, la qualité de vie et l’économie, sont ceux qui vont chercher le plus les gens. C’est le constat que M. Poulin a fait à la suite de ses rencontres avec les citoyens, notamment lors de son porte-à-porte.

«Je suis également fier de ce début de précampagne, car j’ai lancé l’idée d’un débat en agriculture et que tous les candidats qui sont annoncés jusqu’à présent se sont ralliés à cette proposition», ajoute-t-il.

Le candidat ne cache pas que l’objectif de son parti est d’obtenir un gouvernement majoritaire le 1er octobre prochain, ce qui lui permettrait d’apporter les changements annoncés.

Parmi les promesses faites par la CAQ, rappelons que le parti s’est engagé à ce qu’un plus grand nombre de médecins soient accessibles en clinique le soir et les fins de semaine. Toujours dans le but d’améliorer l’accessibilité aux soins de santé, le parti souhaite miser sur davantage d’infirmières praticiennes spécialisées. «Il faut aussi revaloriser le métier de préposés aux bénéficiaires. Il faut ouvrir plus de postes à temps plein, les soirs et les fins de semaine entre autres. Nous sommes les seuls à dire que ça prend une corporation pour nos préposés», détaille Samuel Poulin.

Ce dernier a abordé d’autres thèmes au cours de cette rencontre, notamment les problèmes de main-d’œuvre. «La solution passera par l’immigration. Ce que nous proposons, c’est d’en accueillir moins, soit 40 000 au lieu de 50 000, mais d’en prendre soin et de faciliter la reconnaissance de leurs acquis», indique M. Poulin.

Pour ce qui est du prolongement de l’autoroute 73, celui demeure du même avis. «Il faut prolonger l’autoroute jusqu’à la 191e Rue, quitte à la faire par étape s’il le faut, mais il faut sortir le trafic lourd de Saint-Georges», conclut-il.