Les CPE de Chaudière-Appalaches se dotent de six jours de grève
NÉGOCIATIONS. Le samedi 16 septembre, les éducatrices des centres de la petite enfance (CPE) ont voté à 96% en faveur d’une banque de six journées de grève.
Le syndicat local de Québec-Chaudière-Appalaches, affilié à la CSN, met de la pression sur le gouvernement pour régler les questions monétaires de la négociation de leur prochaine convention collective, échue depuis le 31 mars 2015.
Pour la région de Chaudière-Appalaches, cette mesure touche 10 CPE pour un peu moins de 400 administrateurs et éducatrices.
Elles étaient réunies en assemblée générale extraordinaire au Centre de foires de Québec et le scrutin a laissé peu de doutes de leur front commun à l’égard du ministère de la Famille et les associations d’employeurs.
Après Drummondville, l’Estrie, Laurentides, Montréal et Laval, la région est la sixième à adopter un mandat de grève au Québec.
Les quelque 1500 travailleuses de Québec et Chaudière-Appalaches tomberont en grève «au moment jugé opportun.»
«Après trente rencontres de négociation, dont un blitz de cinq jours en mai, seules les matières non monétaires ont fait l’objet d’entente», a déclaré Louise Labrie, présidente du syndicat et membre du comité national de négociation des CPE.