Les déchets non recyclables coûtent 66 000 $ aux municipalités

ENVIRONNEMENT. Parmi les déchets recyclables du bac bleu, des déchets non recyclables s’y trouvent et coûtent aux municipalités l’équivalent de 66 000 $ par année pour les envoyer dans un site d’enfouissement.

Dans son bilan de la gestion des matières résiduelles 2019-2021, Recyc-Québec rapporte «.[..] qu’une très grande quantité de matières ménagères sont encore enfouies au Québec. La moitié des contenants, emballages et imprimés se retrouvent à l’enfouissement, malgré l’accessibilité élevée à la collecte collective ».

Beaucoup d’objets qui n’ont pas leur place dans le bac de récupération y sont toujours acheminés, tels des jouets, des têtes de poupées, des matières dangereuses, des espadrilles, des piles d’appareils électroniques ou même des couches.

Le bilan souligne également que 52 % des Québécois doutent toujours, à savoir si les matières mises dans le bac bleu sont bel et bien recyclées. 

Un exemple de recyclage

« On nous dit que nous avons un beau bac bleu dans la MRC Beauce-Sartigan, mais il reste encore un 10 % de déchets non recyclables qui sont envoyés au centre de tri Frontenac, à Thetford-Mines, qui les renvoie dans un site d’enfouissement », explique Éric Maheux, directeur général de la Régie intermunicipale du comté de Beauce-Sud (RICBS). Ce dernier se dit confiant face au procédé biomécanique Triom qui serait une première au Canada. « Le gouvernement nous demande de ne plus enfouir les matières organiques, c’est toute une gestion », confie-t-il.

En somme, la responsabilité revient à chaque citoyen et chaque entreprise à faire le tri de ses ordures, ses déchets ménagers et autres matières recyclables. On retrouve encore des four micro-ondes et des byciclettes dans les bacs à ordures, alors qu’il y a un écocentre pour recycler ces matériaux.