Les électeurs beaucerons en ont assez de Bernier selon Stéphane Trudel

La campagne du candidat du Bloc Québécois, Stéphane Trudel, va bon train. Selon les échos qu’il a reçus sur le terrain, plusieurs électeurs de la Beauce ne veulent plus du député sortant, Maxime Bernier pour les représenter à Ottawa.

Le fameux jingle du candidat conservateur n’a rien fait pour rassurer la perception de certains électeurs à son endroit en plus de faire mauvaise presse partout au Québec d’après Stéphane Trudel. «Avec sa publicité, je trouve très dommage que l’on ait beaucoup parlé en mal de la Beauce par notamment plusieurs gens de Québec et de Montréal», déplore le bloquiste.

«Être un député ce n’est pas seulement être présent dans le comté, c’est pour bien nous représenter à l’extérieur et à Ottawa. Nous n’avons pas eu cela depuis plusieurs années», critique le candidat du Bloc Québécois.

«Le 19 octobre, je crois que cela va donner un résultat très partagé bien que ce dernier ait une base de sympathisants assez forte», s’attend M. Trudel.

Abolir la TPS sur les livres

Le candidat du Bloc demande l’abolition de la TPS sur les livres, une mesure évaluée à 100 millions de dollars par année. «C’est 100 M$ d’économies pour les lecteurs et les parents, insiste M. Trudel. Le Québec et toutes les autres provinces exemptent déjà les livres des taxes de vente. Avec la même exemption au niveau fédéral, on encouragerait la lecture et on permettrait aux lecteurs d’économiser 100 M$  par année, soit près de la moitié lors de l’achat de manuels scolaires.»

Port du niqab

Le bloquiste partage l’avis du gouvernement conservateur de porter en appel à la Cour suprême la décision du port du niqab lors de cérémonies pour les nouveaux citoyens. Cependant, le Bloc Québécois va encore plus loin que les trois autres partis allant jusqu’à interdire le port du niqab dans les services publics.

«Ils sont incapables de se tenir debout pour éviter qu’on verse dans l’acceptation de comportements qui vont carrément à l’encontre de la pleine égalité entre les femmes et les hommes. Au Québec, il y a un très large consensus contre cette idée de recevoir ou d’offrir des services publics le visage couvert», a conclu M. Trudel.