Les élèves manifestent à la polyvalente Saint-François et à l’école des Deux-Rives

Des élèves de deux écoles de la région, soit la polyvalente Saint-François (PSF) de Beauceville ainsi que l’école des Deux-Rives à Saint-Georges, ont manifesté ce matin leur désaccord envers les mesures sanitaires imposées dans les écoles par la Santé publique.

À la PSF, un peu plus de 25 élèves ne sont pas rentrés à la cloche du matin, indique le Centre de service scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE). Le directeur de la polyvalente, Stéphane Boulanger, est allé à leur rencontre afin d’écouter leurs demandes.

Les élèves lui ont indiqué qu’ils sont contre les nouvelles mesures sanitaires imposées dans les établissements scolaires en zone rouge.

Après leur avoir expliqué que les écoles doivent s’assurer de mettre en place les directives de la Santé publique, M. Boulanger a invité les élèves à intégrer leurs cours, ce qu’ils ont refusé. Cependant, le groupe s’est déplacé par lui-même à l’extérieur de terrain de l’école.

Le CSSBE souligne que la majorité des parents de ce groupe d’élèves ont justifié leur absence.

École des Deux-Rives

Du côté de l’École des Deux-Rives, près de 80 élèves de première secondaire ne sont pas entrés dans l’école à la cloche du matin. Le directeur de l’école, Mario Bolduc, a discuté avec les manifestants qui en ont contre les mesures sanitaires imposées dans les écoles en zone rouge.

L’École des Deux-Rives.

Après des explications sur la nécessité d’appliquer les mesures demandées par la Santé publique, il a demandé aux élèves de réintégrer leur cours, car ils ne pouvaient plus rester sans surveillance sur les terrains de l’école. La manifestation a duré un peu plus de 30 minutes.

Selon le CSSBE, quelques élèves sont entrés dans l’école et vers 9h45, la majorité des autres manifestants ont quitté dans les rues autour de l’établissement. Les policiers de la Sûreté du Québec les ont accompagnés quelque temps.

La direction de l’école précise que les parents ont tous été avertis par téléphone et par écrit. La majorité des parents de ce groupe d’élèves ont justifié l’absence de leur enfant.