Les fuites et les bris d’aqueduc sont à la hausse à Saint-Georges

Le nombre de fuites ou de bris d’eau du réseau d’aqueduc du secteur Ouest de la Ville de Saint-Georges a triplé depuis 2013. C’est ce qu’indique le rapport municipal présenté le 29 mars dernier.

Cependant, cette hausse constante s’explique en partie par des changements de température subis l’an dernier selon le directeur du Service des travaux publics à Saint-Georges, Guy Bilodeau. «Les froids de janvier et de mars 2015 ont particulièrement affecté le secteur ouest pour une raison inconnue»,  explique-t-il.

M. Bilodeau mentionne que ce phénomène a eu des répercussions à l’échelle de la province. Il considère que Saint-Georges n’est pas la pire municipalité à ce chapitre citant Montréal notamment. D’autres facteurs que le froid peuvent avoir contribué au phénomène tel le type de sol, la défectuosité de composantes et la vétusté des conduites.

Plus d’interventions en 2015

Lors de la dernière année, les travaux publics ont dû corriger 27 bris ou fuites survenus sur les 65 kilomètres du réseau d’aqueduc du secteur ouest. Il s’agit pratiquement du double d’incidents rapportés en 2014 (15) et du triple sur l’année 2013 (8).

Notons que cette recrudescence des bris ou fuites du secteur ouest a fait passer le nombre d’incidents sur l’ensemble de la Ville de 42 en 2013 à 62 en 2015. À titre de comparaison, le nombre d’événements oscillait de 32 à 35 bris ou fuites par année dans le secteur Est, sur un réseau de 150 kilomètres de conduites. Le coût moyen des interventions est de 4668 $ soit quelques centaines de dollars de moins qu’en 2013.

Moins d’eau gaspillée depuis 2009

De 2000 à 2009, le nombre de fuites ou de bris enregistré oscillait plutôt autour de 70 incidents annuellement. La pire année est survenue en 2007 où 88 évènements ont été rapportés. Depuis 2009, la municipalité a réussi à abaisser le nombre de fuites, mais également sa consommation d’eau. Elle est passée aux alentours de 12 500 à 9000 mètres cubiques. Selon M. Bilodeau, cela s’explique par la recherche proactive de fuites d’eau à travers les 230 kilomètres de conduites et la poursuite de la réfection des infrastructures municipales.

Mentionnons que la différence entre un bris et une fuite est grande. La fuite n’est pas visible et se trouve sous terre. Le bris provoque bien souvent une accumulation d’eau sur la chaussée et autres désagréments. D’après le directeur du Service des travaux publics, cela ne signifie pas que le bris se trouve exactement sous l’accumulation d’eau car la fuite peut se situer des dizaines de mètres de l’endroit visible.