Les marguillers démissionnent en bloc

Cinq marguilliers de la paroisse de Saint-Georges ont démissionné en bloc le 22 juin en raison d’une crise de gestion administrative. Ces départs font en sorte de rendre inopérante la fabrique de l’endroit, en plus de bien faire jaser les paroissiens.

Bien qu’ils tiennent à cœur leur paroisse, Renel Veilleux, président du conseil, et quatre autres marguilliers ont démissionné en guise de contestation à une situation problématique avec la gestion de personnel.

Leurs lettres de démissions ont été envoyées à l’évêque du Diocèse de Québec tel que le stipule la Loi sur les fabriques. Les marguillers en question déploraient que leur résolution unanime de congédier un employé n’ait jamais été prise en compte.

Le curé de la paroisse Mario Duchesne, également responsable de 11 autres fabriques du territoire, a refusé cette démission. Aux dires de ce dernier, il y a eu des allégations des marguilliers envers ce membre du personnel, mais pas de preuves par écrit afin justifier son congédiement.

«Il faut que j’y aille selon les normes du travail. Ce n’est pas vrai que nous sommes rois et maîtres dans une paroisse. Nous ne sommes pas au-dessus des lois», mentionne-t-il rappelant que c’est au curé et au président de l’assemblée de s’assurer du respect des lois en vigueur.

«J’ai déjà été envoyé dans deux paroisses où il y a eu des procès avec des congédiements. Cela a coûté cher aux paroissiens», dit le curé en poste depuis le mois d’août 2014.

Lors d’une entrevue avec le vicaire général au diocèse, Marc Pelchat, celui-ci confirme que son organisation se range derrière le curé Duchesne dans ce dossier.     

Quant aux marguilliers démissionnaires, ils préfèrent attendre l’évolution du dossier avant de commenter leurs décisions.

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