Toujours aucune entente entre les travailleuses en CPE et le gouvernement

Les travailleuses en centres de la petite enfance (CPE) affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) se sont réunies dans des salles de cinéma un peu partout au Québec, y compris à Saint-Georges, pour écouter l’interpellation du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe.

Dans chaque salle, les personnes présentes étaient invitées à commenter en temps réel les propos de M. Lacombe et de lui attribuer une note. Selon la FIPEQ-CSQ, cette façon de faire favorise la participation citoyenne, fait connaître la situation en CPE à un plus grand nombre et permet aux éducatrices de se réunir.

Rappelons que la convention collective est échue depuis mars 2020. Les augmentations initiales demandées se situaient entre 21 % et 27 %.  À la suite d’une première journée de grève, la FIPEQ-CSQ a baissé ses demandes salariales sur trois ans de 13,6 % à 20,3 %, selon le corps d’emploi.

Sonia Lebel, présidente du Conseil du Trésor, avait annoncé une bonification salariale de 20,2 % sur trois ans aux éducatrices qualifiées travaillant 40 heures par semaine. Cela n’inclut cependant pas certains postes comme les cuisinières, les proposés à l’entretien et les éducateurs spécialisés.

Pour plus de détails, consultez notre article « Toujours l’impasse entre les CPE et Québec ».