Les personnes vulnérables devraient être une priorité selon l’ARIHQ

L’Association des ressources intermédiaires d’hébergement (ARIHQ) du Québec était de passage le 22 août à Saint-Georges pour faire connaître sa mission et faire pression auprès du gouvernement afin qu’elle fasse des personnes vulnérables une priorité au Québec.

Dans le cadre de cette tournée provinciale, Michel Clair, président du conseil d’administration de l’ARIHQ et Michel Blais de la Résidence Marie-Pier à Saint-Côme-Linière ont pu sensibiliser le député de Beauce-Sud, Paul Busque, sur le rôle des ressources intermédiaires auprès de la population.

«Pour garantir les meilleurs services pour les personnes vulnérables, l’ARIHQ doit évoluer dans un cadre stable, prévisible et attrayant pour remplir son engagement de qualité et de sécurité envers les personnes vulnérables. Fortes de plus de 20 ans d’expertise, les ressources intermédiaires fournissent des services complémentaires à ceux dispensés par le réseau public. Le gouvernement doit reconnaître notre apport à sa juste valeur», a soulevé M. Clair par voie de communiqué de presse.

Les négociations pour le renouvellement de l’entente échue depuis le 31 mars 2015 ont stagné entre le gouvernement et l’Association. À ce jour, l’État n’a soumis aucune proposition à cette Association dont le réseau héberge 12 000 personnes à travers le Québec. dont 62 % des personnes en pertes d’autonomie en lien avec le vieillissement. 

Ces milieux de vie accueillent ce type de personnes qui ne sont plus aptes à vivre à domicile et qui ne sont pas nécessairement prêtes à aller dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Il y en a 29 ressources intermédiaires dans la région.

Sentant que ses demandes auprès du gouvernement ne sont pas entendues, l’ARIHQ réclame notamment que la formation des employés soit reconnue et davantage financée par l’État afin d’améliorer la qualité de vie des usagers.

«Dans le cadre de la négociation actuelle, ils souhaitent simplement recevoir une contrepartie équitable pour les services qu’ils offrent et pour que le travail de leurs 10 000 employés, dont plus de 80 % sont des femmes, soit reconnu à sa juste valeur, ce que le financement actuel ne leur permet pas de faire», conclut M. Clair.