Les professionnels de l’éducation veulent que ça bouge

ÉDUCATION. > Les professionnels de l’éducation ont manifesté ce matin devant les bureaux des députés de la région en réaction à la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective qui est échue depuis mars 2020.

«Généralement, une fois que les négos avec les enseignants sont avancées, c’est à notre tour. Or, ça ne bouge pas du tout et c’est très décevant, indique Jean-François Jomphe le représentant du Syndicat du personnel professionnel en éducation de Chaudière-Appalaches (SPPÉCA-CSQ).

«C’est pourquoi nous avons utilisé une demi-journée de nos cinq jours de grève pour manifester devant les bureaux des députés dans l’espoir qu’ils mettent de la pression sur le conseil du trésor», indique Marie-Claude Giguère, déléguée adjointe de l’unité Beauce et Chaudière-Appalaches.

La convention collective des professionnels de la santé est échue depuis mars 2020.

Attraction et rétention

Caroline Jetté et Julie Potvin, conseillères pédagogiques au CSSBE.

Le Syndicat demande qu’on améliore les conditions de travail des professionnels en éducation pour augmenter le nombre d’embauche, mais, surtout, de pouvoir les retenir au sein du système scolaire.

Il s’ensuit, selon le syndicat, un cercle vicieux. «Moins de personnes sont intéressées par ces postes, plusieurs quittent pour le privé, ce qui fait que ceux qui restent se retrouvent en surcharge de travail. Il faut trouver une solution à ce problème car, en fin de compte, ce sont les élèves qui sont privés de services importants», constate Jean-François Jomphe.

Les professionnels en éducation

Parmi les professionnels en éducation on retrouve, entre autres : animatrice ou animateur de vie étudiante, bibliothécaire, conseillère ou conseiller pédagogique, diététiste ou nutritionniste, ergothérapeute, orthopédagogue, orthophoniste ou audiologiste, psychoéducatrice ou psychoéducateur, psychologue, travailleuse ou travailleur social.