Les «vraies» valeurs beauceronnes au cœur de la campagne de Richard Lehoux

Le candidat du Parti conservateur du Canada, Richard Lehoux, a officiellement lancé sa campagne hier soir au Georgesville à Saint-Georges, devant un peu plus d’une centaine de personnes, dont les députés sortants Alain Rayes et Steven Blaney, et plusieurs élus municipaux.

Le candidat conservateur entend défendre les «vraies» valeurs beauceronnes au cours de la campagne, à savoir l’entraide, la solidarité et le partage. «Ensemble, nous réussirons de grandes choses pour la Beauce. Seuls, nous allons plus vite, mais ensemble, nous allons plus loin», déclare-t-il.

Selon M. Lehoux, les gens sont inquiets du fardeau fiscal. «Ils sont inquiets par la dette. Elle a augmenté de façon exponentielle. C’est ce qui revient beaucoup quand je fais du porte-à-porte», indique-t-il.

Dans les entreprises, c’est plutôt la pénurie de main-d’œuvre qui revient le plus souvent. «Il existe plusieurs solutions pour pallier cette problématique. L’immigration en est une. Le retour au travail de jeunes retraités en est une autre», ajoute l’homme de 62 ans.

Selon lui, plusieurs de ces personnes nouvellement à la retraite ont envie de retourner travailler, mais les règles de fiscalité compliquent leur retour. «Nous allons travailler pour que cela devienne une réalité», assure-t-il.

L’accès à Internet haute vitesse et la couverture cellulaire sont deux autres sujets qu’a abordés M. Lehoux. «Il y a encore beaucoup de problèmes à ce niveau en Beauce. C’est inconcevable en 2019. Il ne faut pas attendre en 2030 si nous voulons que le développement économique de nos milieux ruraux se fasse», lance le candidat conservateur.

En matière d’environnement, il affirme que le PCC va lutter contre les changements climatiques. «Il faut travailler de façon à ce que nous fassions notre part et que nous incitions tout le monde à la faire. Nous allons aider les entrepreneurs à investir dans les technologies vertes», mentionne M. Lehoux, qui croit que le plan conservateur permettra au Canada d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

Il a terminé son allocution qui a duré un peu plus de 20 minutes en remerciant son équipe et sa famille, en particulier sa femme, Ginette, qui l’accompagne dans ses projets depuis plus de 40 ans.

«J’aurai besoin de votre aide et de votre soutien. Je compte sur vous pour nous amener à la victoire», a-t-il lancé à la foule.