L’essor du vélo de montagne se vit chez Rocky Mountain de Procycle

Procycle va très bien et sa marque Rocky Mountain aussi en raison de la progression du vélo de montagne au pays, mais aussi à travers le globe, selon le chef de la commercialisation de l’entreprise beauceronne, Patrick Ménard.

«Nos ventes ont continuellement progressé dans le vélo de montagne au cours des cinq dernières années. Cette tendance, nous l’avions vu aussi se dessiner et elle se poursuit», affirme M. Ménard.

«Au Québec, c’est assez extraordinaire de voir ce développement dans les Laurentides, la région de Québec, Chaudière-Appalaches et l’Estrie. Il y a plusieurs nouveaux centres de vélo de montagne. Ceux qui étaient déjà là se sont renouvelés au cours des cinq dernières années. De grands développements de sentiers ont aussi lieu en Ontario ainsi qu’en Colombie-Britannique notamment», note le chef de la commercialisation.

«Ça ne prend pas nécessairement de grandes montagnes pour le vélo de montagne. Il y a de l’expertise pour faire des sentiers durables qui sont souvent développés au bas des pentes», ajoute-t-il.

Vélo de montagne MSG est un exemple parmi tant d’autres selon M. Ménard. D’ailleurs, les membres de son équipe de vente ont eu le plaisir de rouler à Saint-Georges le 8 juin dernier. «Ils ont adoré les sentiers, ils sont super beaux et bien entretenus. Depuis un an, ils se sont beaucoup améliorés et la signalisation est meilleure. Vélo MSG est en plein développement, ça va continuer à s’améliorer au cours des prochaines années», croit M. Ménard.

Un sport plus accessible

Outre l’augmentation du nombre de sentiers partout au pays, d’autres facteurs expliquent la montée en force de ce sport. «Les vélos sont plus faciles à rouler et les sentiers sont bâtis spécifiquement pour le vélo de montagne. C’est plus pratique d’initier des nouvelles personnes. C’est un sport très en santé et il s’agit même d’une nouvelle façon d’explorer la forêt. De plus en plus de cyclistes passent de la route au vélo de montagne», remarque M. Ménard énumérant les diverses disciplines liées au vélo de montagne.

Ce phénomène se vit à l’extérieur des frontières du pays. «Au niveau international, Procycle vend désormais ses produits dans plus de 45 pays.  Au Canada, nous sommes dans une position de force, mais nous sommes en plein développement aux États-Unis. Nous sommes en train de nous restructurer afin d’être plus fort et d’attaquer le marché américain où le potentiel est très élevé», commente M. Ménard.

Fondé en 1977, Procycle, basé à Saint-Georges, conçoit et vend les vélos des marques Miele, eVox et Rocky Mountain. Cette dernière a acquis la marque en 1997 d’une société de Vancouver. Depuis, la compagnie a préservé son centre de développement là-bas.