Lily Lessard admise au Cercle d’excellence de l’Université du Québec

La professeure en sciences infirmières de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Lily Lessard, fait partie des dix personnes qui ont été admises au Cercle d’excellence du réseau de l’Université du Québec en août dernier.

Pour Mme Lessard, qui est originaire de Saint-Georges, cette distinction est une « belle reconnaissance ». « Je perçois cela comme un encouragement à continuer mes efforts », indique-t-elle.

Celle-ci a été choisie en raison de son implication pour faire reconnaître la place l’UQAR dans le domaine de la recherche en santé et plus particulièrement la santé en régions.

Mme Lessard effectue des travaux de recherche avec le centre de recherche du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches à partir des besoins de la population.

« Nous cherchons à répondre aux problèmes vécus sur le terrain pour améliorer l’accès aux soins et aux services de santé en région et pour améliorer les capacités d’adaptation des populations à de grands défis de société comme les changements climatiques et l’actuelle pandémie », indique la Beauceronne, qui est également cotitulaire de la Chaire interdisciplinaire sur la santé et les services sociaux pour les populations rurales.

Un modèle de persévérance

À la fin de son adolescence, rien ne laissait présager que Mme Lessard deviendrait professeure à l’UQAR et dirigerait une équipe et des projets de recherche.

« Quand j’étais plus jeune, je ne savais même pas que ce type de métiers existait. Je réussissais bien à l’école, mais pas plus que les autres », mentionne-t-elle.

Après ses études au Cégep, elle cherchait encore sa voie. Elle a choisi de s’inscrire à l’Université Laval en Sciences infirmières, car le programme touchait les sciences humaines et la biologie. « La vie m’a en quelque sorte amené sur ce chemin un peu malgré moi », ajoute-t-elle.

Mme Lessard a ensuite travaillé à l’hôpital de Saint-Georges avant de poursuivre son travail d’infirmière dans le Nord-du-Québec. Ce n’est que quelques années plus tard qu’elle a décidé de retourner à l’Université pour faire une maîtrise.

« Après la maîtrise, j’ai décidé de faire un doctorat, car j’avais continuellement de nouvelles questions auxquelles je cherchais des réponses », raconte la Beauceronne.

Par son parcours atypique, la professeure souhaite encourager les jeunes de la région à poursuivre leurs études. « Le métier de chercheur est de trouver de nouvelles solutions pour différents problèmes. Ce peut être une carrière drôlement intéressante », soutient-elle.

Le fait de revenir dans la région et chercher des solutions aux problèmes qui touchent directement le milieu de la santé de Chaudière-Appalaches, en plus d’enseigner aux futures infirmières au campus de Lévis, et les cohortes de Saint-Georges et de Thetford Mines via les activités du Centre universitaire des Appalaches (CUA), représente pour elle le nœud d’une boucle.

« C’est très valorisant de leur enseigner. Ma seule peine est de le faire à distance en raison de la COVID-19 », conclut-elle.