Louis Asselin remporte deux prix en élaborant un programme informatique d’astronomie

Président fondateur du Club d’astronomie de Saint-Georges et enseignant au sein du département des sciences de la nature au Cégep Beauce-Appalaches, Louis Asselin s’est mérité deux prix lors de la 39e édition du Concours annuel de fabricants de télescopes amateurs, le samedi 2 novembre dernier.

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Organisé par le Club d’astronomie de Dorval en collaboration avec la Société d’astronomie de Montréal, cet événement à caractère international a permis aux amateurs d’astronomie et aux constructeurs d’instruments astronomiques d’un peu partout de démontrer l’étendue de leurs connaissances, au début du mois.

Louis Asselin est le seul à avoir remporté deux prix parmi tous les récipiendaires.

Provenant de nombreux pays comme que le Canada, les États-Unis, l’Inde et la Roumanie, ou encore d’endroits tels que le Moyen-Orient, ces derniers ont eu l’occasion d’y présenter différentes réalisations devant le public ainsi que les membres du jury, qui visitaient chacun des kiosques sur place de façon incognito.

Les participants ont aussi pu assister, dans le cadre de cette journée, à la conférence intitulée Imager l’invisible: comment observer un trou noir, donnée par l’astrophysicienne détentrice d’une maîtrise de l’Université de Montréal, Myriam Latulippe.

Plusieurs catégories distinctes

S’étant déroulé au centre communautaire Sarto-Desnoyers, à Dorval, le concours offrait la possibilité aux personnes inscrites de se démarquer dans plusieurs sphères distinctes, notamment l’optique, l’astrophotographie, l’imagerie avancée, la recherche et la finesse du travail.

Le principal intéressé avait trois ordinateurs à sa disposition à son kiosque.

De son côté, Louis Asselin est reparti avec les honneurs dans la catégorie Logiciel et technologie grâce à son projet consistant à observer la lumière émise par les nébuleuses planétaires, pour lequel il a élaboré un programme informatique spécialement conçu dans le but de traiter des images astronomiques polarisées.

«Lorsqu’elle est en fin de vie, une étoile de masse comparable à celle du Soleil éjecte une matière produite par ses réactions nucléaires. La lumière émise par l’étoile agonisante peut alors se réfléchir sur cette matière et ensuite devenir polarisée», explique le principal intéressé.

Notons d’ailleurs que celui qui organise des soirées d’observation de même que des visites à l’observatoire astronomique du mont Mégantic à chaque année a également mis la main sur le prix Fred Clarke en raison de son implication auprès de la communauté et de ses étudiants collégiaux depuis déjà 27 ans.