Mairie de Beauceville: Marcel Roy souhaite diversifier les sources de revenus de la ville

Une course à deux aura lieu à Beauceville pour le poste de maire. Marcel Roy, bien connu de la population a décidé de se lancer de nouveau afin de peut-être pouvoir servir de nouveau la population.

M. Roy a effectué trois mandats à titre de conseiller municipal de 1993 à 2005 au même moment où H. Marcel Veilleux était maire. En 2005, il avait terminé deuxième dans la course à trois pour la mairie qu’avait gagnée Jean-Guy Bolduc.

Intéressé par la politique depuis longtemps, Marcel Roy a été impliqué dans plusieurs organismes, dont la fête du centenaire de Beauceville où il était président. «La politique m’a toujours interpellé et là, il y a une chaise de libre. Je me présente comme indépendant. Je suis un gars d’équipe, j’ai travaillé avec plein de monde. Dans la vie, on ne réalise rien seul, mais en équipe on peut aller loin», indique l’ancien conseiller municipal se faisant rassurant sur sa capacité à travailler avec les élus déjà en place.

Engagements

Parmi les principaux points qui lui tiennent à cœur s’il est élu, M. Roy souhaite prendre part activement à trouver des solutions à la situation de la pénurie de main-d’œuvre. «L’embauche c’est très important présentement. Les immigrants vont être de plus en plus présents et il faut savoir ce que l’on va faire et comment on va les accueillir. Selon moi, c’est notre relève de demain puisque l’on n’a pas de relève du côté de la natalité», explique-t-il. Le soutien aux entreprises fait aussi partie de ses priorités.

Il ne met pas en veilleuse l’aspect des loisirs, l’accueil de nouvelles familles, le tout afin de contribuer au «mieux vivre ensemble».

Cependant, son principal cheval de bataille est de diversifier les sources de revenus de la municipalité. «Le gros de nos revenus, environ 80 %, c’est la taxe foncière. Il faut s’attarder à diversifier les autres sortes de revenus. L’UMQ parle de ramener dans les municipalités un point de la TVQ et les partis sont ouverts à ça. Les charges augmentent et on n’a pas de nouveaux revenus. On a beau dire qu’on a un budget de 10 M$, quand on a fini de regarder tout ce qu’on a comme dépenses incontournables, il reste moins de 2,5 M$», expose celui qui enseigne depuis de nombreuses années à l’École Jésus-Marie de Beauceville. Puisqu’il n’enseigne que six périodes de cours sur neuf jours, il a le temps nécessaire pour remplir la fonction de maire.

Selon Marcel Roy, la seule façon d’offrir aux citoyens ce qu’ils réclament c’est de mettre l’accent sur les sources de revenus de la ville.

Déjà des appuis

M. Roy affirme avoir déjà des appuis à travers la population, ainsi que des signatures pour déposer sa candidature, même s’il n’a pas encore fait le tour de son réseau. M. Roy ne s’inquiète pas beaucoup sur la suite de sa campagne. «On va laisser la démocratie se faire. On verra. Je suis positif. J’ai eu beaucoup d’échos positifs, mais il faut que ça se concrétise le 9 décembre», souligne-t-il en terminant.