Mandat de grève illimitée accepté par les travailleuses en CPE

Les travailleuses en CPE affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) ont voté à 91,2 %, le mercredi 24 novembre, pour la tenue d’une possible grève générale illimitée. Elle sera déclenchée en cas d’impasse sur le renouvellement de la convention collective des différents corps d’emploi.

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« Aujourd’hui, on a reçu un rappel à la réalité de nos membres. Nos demandes sont basées sur des problèmes réels vécus sur le terrain. Sonia Lebel (présidente du Conseil du trésor) et Mathieu Lacombe (ministre de la Famille), vous n’avez rien compris. Les solutions que vous offrez ne passent pas », a mentionné Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ, lors d’un point de presse après le vote provincial.

Les employées avaient épuisé leur premier mandat de grève de six jours. Trois de ces journées ont été utilisées du 22 au 24 novembre. Les deux parties ne s’entendent pas notamment sur la question salariale, les horaires de travail et les services aux enfants ayant des besoins particuliers.

« Je veux prendre le temps de m’adresser aux parents. Vous êtes, depuis le début des négociations, à nos côtés. Vous êtes magnifiques. Je vous en remercie. Personne ne veut déclencher cette grève générale illimitée. Si on le fait, c’est parce qu’on n’aura pas le choix. Ces négociations, on les fait aussi pour vous, chers parents, qui attendez des places en CPE (pour vos enfants) », dit Mme Grenon.

La FIPEQ-CSQ et le Conseil du trésor retourneront ce jeudi 25 novembre à la table des négociations.

« Les solutions de madame Lebel ne sont pas au rendez-vous actuellement. On a trois choses à régler dans cette convention collective : la rétention de la main-d’œuvre, rehausser les salaires et réduire la surcharge de travail. Ça va nous prendre des offres à la hauteur des professionnelles que je représente », conclut Valérie Grenon.