Manifestation à la Polyvalente de Saint-Georges contre les nouvelles mesures sanitaires

Des élèves de la Polyvalente de Saint-Georges ont manifesté ce matin contre les nouvelles mesures sanitaires imposées par le gouvernement du Québec dans les établissements scolaires situés en zone rouge.

Ceux-ci sont sortis dès la première période pour faire entendre leur point de vue notamment en ce qui concerne le port du masque à l’intérieur des classes. « Nous sommes toujours dans la même classe-bulle. Si quelque chose arrive, ce sera toute la classe-bulle qui sera en isolement », indique Ariane Marois, qui fait partie des instigateurs de cette manifestation.

Elle ajoute toutefois comprendre l’utilité du port du masque ailleurs dans l’école. « Nous sommes beaucoup plus nombreux dans la cafétéria ou le hall par exemple », poursuit-elle.

De plus, le fait que les élèves de quatrième et de cinquième secondaires doivent suivre leurs cours en ligne un jour sur deux la frustre. « Ce sont les années les plus dures sur le moral, mais aussi celles où nous nous créons le plus de souvenirs. Nous avons besoin de socialiser et de passer le reste de notre année ensemble », indique-t-elle.

Selon cette dernière, la direction de l’école s’est montrée compréhensive par rapport à la manifestation. « Elle nous a aidés à mieux gérer la manifestation et nous a donné des conseils pour éviter de recevoir des contraventions des policiers », mentionne Ariane.

De son côté, le Centre de services scolaires de la Beauce-Etchemin (CSSBE) affirme comprendre le sentiment des élèves.

Le directeur général du CSSBE, Normand Lessard était d’ailleurs sur place. « Nous comprenons leur désarroi et nous prenons le temps de les écouter », assure-t-il.

M. Lessard ajoute avoir contacté le ministère de l’Éducation pour lui faire part de la situation. « Les gens du Ministère sont très au fait de la situation », ajoute-t-il.

Le directeur général souhaite maintenant que les élèves réintègrent les classes. « Nous leur avons laissé le droit de manifester, mais à partir du moment où le message est bien compris, nous demandons leur collaboration pour rentrer en classe », conclut-il.