Maxime Bernier dénonce les improvisations des libéraux

Alors que la session parlementaire est terminée à Ottawa, Maxime Bernier est sévère envers les actions prises par les libéraux depuis le début de l’année.

«Ils ont brisé deux importantes promesses. Leur premier budget devait comprendre un déficit de dix milliards, mais il sera de 29,4 G$. Les libéraux s’étaient aussi engagés à revenir à l’équilibre budgétaire d’ici la fin de leur mandat, mais ça n’aura pas lieu», rappelle le député de Beauce.

Maxime Bernier dénonce également l’entêtement de Justin Trudeau et ses troupes à vouloir réformer le système électoral sans passer par un référendum.

«Le parti libéral a seulement nommé un comité parlementaire et on ne sait pas trop où ça s’en va. Notre système électoral actuel fonctionne très bien. C’est d’ailleurs ce système qui a donné une majorité aux libéraux», précise Maxime Bernier.

La loi sur l’aide médicale à mourir a aussi enflammé plusieurs discussions à la Chambre des communes. Le projet de loi C-14 a été adopté le 31 mai par les députés, mais le Sénat a voté pour de nombreux amendements à cette loi avant son entrée en vigueur le 15 juin.

«J’avais voté contre le projet de loi initial, car il était beaucoup trop vague. C’était loin d’être aussi précis comme la loi déjà en vigueur au Québec. On doit maintenant vivre avec ça», de dire Maxime Bernier.

Celui-ci exhorte les libéraux à concevoir le plus tôt possible un projet de loi encadrant la légalisation de la marijuana. «Présentement, des gens profitent d’un flou juridique en vendant déjà de la marijuana dans des boutiques», mentionne-t-il.

Course à la chefferie

En plus de son rôle de député de Beauce, Maxime Bernier consacre beaucoup de son temps à la course à la chefferie du Parti conservateur. C’est en avril dernier qu’il a confirmé son intérêt à vouloir prendre la place laissée vacante par Stephen Harper.

«J’ai voyagé dans plusieurs provinces afin de rencontrer des membres du parti et je continuerai à le faire. Malgré mon horaire chargé, mon devoir de parlementaire était primordial et je ne voyageais pas lorsqu’il y avait des votes à la Chambre des communes», confirme-t-il.

Maxime Bernier a déjà pris des positions fermes publiquement en souhaitant la fin de la gestion de l’offre et la disparition du CRTC comme régulateur des télécommunications.

«La gestion de l’offre est un cartel qui fixe des prix en éliminant le libre marché. Ça protège les producteurs de la concurrence et les Canadiens paient 2,6 G$ par année de plus pour leurs produits agricoles», soutient-il.

D’ici la fin de l’année, il dévoilera d’autres positions très claires sur des sujets comme le transport, la taxation, l’environnement et les relations avec les autochtones.

«Les Beaucerons me verront un peu moins dans le comté, car ils savent que je réalise la course de ma vie», conclut Maxime Bernier.