Maxime Bernier ne laissera pas les libéraux faire n’importe quoi

Alors que les travaux parlementaires à Ottawa reprendront le 19 septembre, Maxime Bernier n’entend pas laisser le Parti libéral imposer des idées qui pourrait nuire davantage à l’économie canadienne.

Grand défenseur d’une saine gestion budgétaire, Maxime Bernier a déjà déploré le déficit de 29,4 milliards annoncé le printemps dernier dans le budget du Parti libéral. Aujourd’hui, il estime que ces dépenses qui devaient relancer l’économie canadienne ont été un coup d’épée dans l’eau.

«Des études bancaires montrent que le taux de croissance du PIB devrait être autour de 1,3 %. C’est en dessous de la moyenne du taux d’inflation. Nous devons retrouver rapidement l’équilibre budgétaire», pense le député de Beauce.

Maxime Bernier aurait voulu que le récent voyage en Chine de Justin Trudeau concrétise des liens économiques bien définis.

«Aucun échéancier n’a été fixé pour une entente de libre-échange alors que la Chine impose des tarifs exorbitants sur l’importation de nos produits. Pourtant, on doit s’assurer d’être à la même table pour discuter de relations commerciales et aussi des droits de l’homme», estime Maxime Bernier.

Notre plus grand partenaire commercial reste toutefois les États-Unis. Pour Maxime Bernier, voir Hillary Clinton et Donald Trump prôner le protectionnisme dans la campagne présidentielle n’augure rien de bon.

«Ce n’est pas la solution. Le Fonds monétaire international prône le libre-échange. L’ambassadeur du Canada aux États-Unis devra faire du lobbying afin de faire comprendre l’importance de nos échanges», mentionne-t-il.

Casques bleus et marijuana

Maxime Bernier n’a pas caché sa déception lorsque le ministère de la Défense a accepté que des centaines de soldats soient mis à la disposition des Nations unies dans le cadre d’un nouveau programme pour les missions de paix.

«Je ne suis pas contre l’idée, mais traditionnellement, il y a des débats et un vote en chambre sur les missions de guerre ou de paix. C’est une tradition canadienne que les libéraux n’ont pas respecté», soutient-il.

Maxime Bernier souhaite également débattre sur la légalisation de la marijuana. En accord avec ce concept, il désire que des balises claires se retrouvent dans une future législation.

«Les libéraux doivent déposer un projet de loi cet automne. C’est un geste obligatoire. Ils ont pris un engagement là-dessus», rappelle Maxime Bernier.

Course à la chefferie

Depuis qu’il s’est porté candidat pour devenir le chef du Parti conservateur, Maxime Bernier s’est prononcé sur des dossiers comme la gestion de l’offre et la privatisation de Postes Canada. Celui-ci confirme avoir reçu de nombreux appuis partout au pays.

«Je ferai bientôt d’autres annonces. Un premier débat aura lieu en novembre. Même si ça me demande beaucoup de temps, je serai à Ottawa pour tous les votes importants», assure Maxime Bernier.