Maxime Bernier plaide pour le libre-échange avec la Chine

Candidat à la chefferie du Parti conservateur, Maxime Bernier chercherait immédiatement à conclure un accord de libre-échange avec la Chine comme premier ministre.

Le député de Beauce estime qu’un accord semblable accroîtrait les exportations canadiennes de 7,7 milliards $ par année ainsi que le revenu des ménages canadiens de 5,7 milliards $. L’entente créerait également 25 000 emplois d’un bout à l’autre du pays.

«Les conservateurs croient que le libre marché est le fondement de la prospérité. Sans le libre-échange, les exportations canadiennes vers la Chine continueront à faire face à des tarifs dans tous les secteurs. Nos concurrents auront accès au marché chinois sans barrière tarifaire et remplaceront les produits canadiens», précise Maxime Bernier.

Une absence de libre-échange confronterait aussi les Canadiens à des prix plus élevés sur les produits importés de Chine. Cette situation serait inquiétante pour les familles moins fortunées dédiant un pourcentage important de leur revenu sur ces marchandises.

«Justin Trudeau a décidé d’adopter une approche timide dans les négociations commerciales avec la Chine. Cela n’aidera pas à construire l’économie du Canada. Un engagement audacieux consisterait à lancer les négociations de libre-échange dès maintenant», de dire Maxime Bernier.

Celui-ci ne pense pas qu’un désengagement commercial avec la Chine donnera aux Canadiens une voix crédible pour parler de réforme et de progrès dans la vie des Chinois.

«De nombreux Canadiens, moi y compris, demeurent préoccupés par le bilan de la Chine sur la primauté du droit, du travail, de l’environnement, de ses relations avec ses voisins asiatiques et des droits de la personne. Ces droits seront mieux servis par des discussions avec un partenaire que les Chinois prennent au sérieux parce que leur succès est lié à notre succès», mentionne Maxime Bernier.

Se fier au passé

Au-delà des relations commerciales avec la Chine, Maxime Bernier rappelle que le Parti conservateur a fait beaucoup de travail pour ratifier divers accords alors qu’il était au pouvoir de 2006 à 2015.

«Lorsque le premier ministre Stephen Harper a été élu, le Canada avait des ententes de libre-échange avec cinq pays. Après son mandat, le Canada avait conclu des ententes avec 51 pays», dit-il.

Maxime Bernier croit également que le Canada ne doit plus compter uniquement sur ses liens avec les États-Unis pour développer son économie.

«Voilà pourquoi notre gouvernement a signé des accords de libre-échange avec l’Union européenne et le Partenariat transpacifique. De toute évidence, le gouvernement Trudeau doit cesser de toujours reporter à plus tard et plutôt ratifier ces accords», conclut Maxime Bernier.