Maxime Bernier réitère son soutien à un marché libre du sirop d’érable

Dans sa course à la chefferie du Parti conservateur, Maxime Bernier a rappelé que les acériculteurs devraient produire et vendre leur sirop librement.

Maxime Bernier était accompagné par d’autres acériculteurs le 20 mars à Sherbrooke pour marteler son point de vue de liberté d’entreprise acéricole sans l’ingérence des gouvernements et de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ).

«Un cartel bureaucratique a reçu des gouvernements le pouvoir de contrôler complètement un secteur emblématique de l’économie canadienne et de persécuter des entrepreneurs honnêtes qui ne veulent pas y être soumis. Il faut leur redonner la liberté de gérer leur entreprise comme ils le souhaitent», mentionne le député de Beauce.

Exemple estrien

Propriétaires d’une érablière à Scotstown, en Estrie, Daniel Gaudreau et Nathalie Bombardier se sont fait saisir leurs productions à plusieurs reprises.

La FPAQ a récidivé en mars dernier en accusant le couple de vendre de grandes quantités de sirop sans passer par l’organisme. Ils sont aussi accusés d’avoir entaillé plus d’arbres que leur permette la réglementation.

«Nous nous tenons debout pour dénoncer cette mauvaise gestion qui favorise les provinces et les états limitrophes et non les entrepreneurs québécois», dit Mme Bombardier.

«Il faut appuyer les politiciens qui ont le courage de défendre la libre entreprise et qui vont nous aider à reprendre nos droits. Maxime Bernier est le seul qui veut mettre fin à la gestion de l’offre dans différents secteurs agricoles. Il mérite qu’on se mobilise derrière lui», ajoute-t-elle.

Rappelons que Maxime Bernier avait déjà affiché ses couleurs en septembre 2016 en compagnie d’Angèle Grenier. Cette acéricultrice de Sainte-Clotilde veut amener devant la Cour suprême le litige qui l’oppose à la FPAQ.

Comptant plus de 3000 membres, une page Facebook a également été créée pour dénoncer les agissements de la FPAQ.