Maxime Bernier reste en politique

Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, n’est pas sorti du paysage politique. Il multiplie les rencontres et les conférences et se prépare déjà pour être prêt lors de la prochaine élection.

Le plan de match de Maxime Bernier pour les prochains mois est assez simple. Il commence par rencontrer l’ensemble de ses 314 candidats défaits dans le cadre d’une tournée pancanadienne afin de faire le point sur la dernière campagne.

Rejoint à Toronto où il rencontrait justement ses candidats du secteur, M. Bernier préparait son séjour à Red Deer en Alberta où il donne une conférence le 16 novembre.

«On parle beaucoup de la frustration des gens de l’ouest par rapport au résultat de l’élection et surtout par rapport au fait qu’ils ne sont pas capables de faire en sorte qu’un oléoduc soit construit pour que le pétrole se retrouve sur la côte est ou ouest afin d’ouvrir de nouveaux marchés pour le pétrole canadien», explique Maxime Bernier.

Lors de cette conférence sera abordée l’option de séparation pour l’Alberta et la Saskatchewan. «Moi en tant que fédéraliste, ma conférence parle de fixing Canada, donc c’est de s’assurer que le Canada fonctionne. […] Je travaille sur un discours et le message principal va leur dire que la meilleure façon pour que l’Alberta et la Saskatchewan puissent continuer de se développer c’est de rester à l’intérieur du Canada et leur démontrer qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer la situation et avoir un pays qui soit plus respectueux de la constitution canadienne», ajoute le politicien.

Restructurer le parti

En tant que chef du PPC, Maxime Bernier affirme continuer à promouvoir les idées de liberté, de responsabilité, de respect et d’équité. Il s’occupe également à restructurer le siège social du parti, car de nombreuses personnes ont repris leurs activités à la fin de la campagne. «Donc oui on fait une restructuration et c’est pour continuer à défendre ces idées-là pour que lorsqu’il y aura une élection, on sera prêts, affirme M. Bernier. On veut s’assurer qu’on a un parti efficace et qu’on est capable d’amasser de l’argent pour être une organisation efficace à travers le pays. Je suis très positif et optimiste à travers tout ça».

Ce qui réjouit particulièrement le politicien beauceron, c’est d’avoir obtenu 1,6 % des votes. «Ça a pris 20 ans et six élections au parti vert et Élizabeth May pour avoir un score comme nous. Nous on a fait ça en un an et on a 300 000 personnes qui croient en nous. L’idée va continuer à lever et je suis content d’avoir l’occasion de continuer à en parler», conclut Maxime Bernier.