Maxime Bernier se lance dans la course à la chefferie
C’est sans surprise que Maxime Bernier a confirmé mardi qu’il déposerait ses documents de mise en candidature au Parti conservateur du Canada (PCC) dès jeudi, ce qui fait de lui le deuxième candidat, après Kellie Leitch, à se lancer dans la course à la chefferie qui prendra fin le 27 mai 2017.
Le député de Beauce, Maxime Bernier, se dit bien content de la réception qu’il a reçue à la suite des consultations et des appels téléphoniques qu’il a effectués dans les derniers mois afin de récolter des appuis d’un bout à l’autre du pays. «Il y a plusieurs personnes qui m’ont demandé de me présenter (à la chefferie). Des gens se sont aussi mis disponibles pour cette campagne lorsque le moment sera opportun», mentionne d’entrée de jeu M. Bernier.
Les dernières semaines lui ont permis de bâtir sa plate-forme dans laquelle il développe quatre thèmes qui sont les plus importants pour lui. «J’ai toujours plaidé depuis le début la même chose : la liberté, la responsabilité individuelle, l’équité et le respect».
Maxime Bernier se lance dans une longue campagne d’un peu plus d’un an. Après le dépôt de sa candidature officielle, le PCC et Élection Canada devront approuver celle-ci avant que le politicien ne lance officiellement sa campagne, d’ici la fin du mois de mai espère-t-il. «La balle est dans leur camp», ajoute-t-il.
Le député de Beauce lancera par la suite sa campagne dans la région de Québec. Questionné sur cette localisation géographique, M. Bernier a quelque peu hésité mentionnant qu’il englobait Sainte-Marie dans la région de Québec. L’endroit officiel n’a pas été choisi, mais il s’attend à ce que plusieurs Beaucerons soient présents pour ce moment où il livrera un discours sur sa vision du Canada.
Plusieurs candidats
Deux candidats sont en lice, mais plusieurs autres, dont Tony Clement, Jason Kenney, Lisa Raitt et l’ancien dragon à CBC, Kevin O’Leary, se disent intéressés. «Je souhaite qu’il y ait plusieurs candidats dans la course au <I>leadership<I> pour avoir un débat d’idées et que les membres aient une liberté de choix», indique M. Bernier qui partira ensuite pour une tournée pancanadienne.
Parfaitement bilingue, il ne peut que citer la chef du PCC, Rona Ambrose, qui croit en l’importance d’avoir un chef capable de s’exprimer dans les deux langues. «J’ai certains collègues qui ne le sont pas encore et qui suivent des cours intensifs de français. Je suis content d’entendre ça de leur part», souligne-t-il.
Maxime Bernier se considère comme un gars qui croit au Canada. «Je crois que les Canadiens devraient être plus libres ce qui va amener la création de richesses et permettre aux gens de réaliser leurs rêves. […] J’ai des politiques publiques à offrir qui vont être très appréciées de l’ensemble des membres du parti et des Canadiens», explique-t-il en terminant.