Maxime Bernier s’est investi dans son nouveau rôle à Ottawa

Cet automne, Maxime Bernier a vécu sa première session parlementaire depuis sa défaite à la course à la chefferie du Parti conservateur.

Celui-ci est devenu le critique du ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique dans le cabinet fantôme du parti.

Il a critiqué à maintes reprises le travail de Bill Morneau, ministre des Finances, sur la gestion de ses actifs personnels et la réforme fiscale des libéraux envers les entreprises pour contrer l’évasion fiscale.

«L’élément positif est que les libéraux baisseront le taux d’imposition des PME de 10,5 % à 9 %. Ils ont aussi reculé sur le retrait des revenus de placements passifs pour les entreprises qui font des épargnes.

Par contre, la fraction des revenus entre les membres d’une famille possédant une entreprise a été interdit par leur parti», dit Maxime Bernier.

Par cette réforme, ce dernier estime que Justin Trudeau s’attaquait à toutes les PME prenant des risques pour développer notre économie. Selon lui, ce domaine n’est pas une priorité pour le Parti libéral. Au-delà des grands déficits annoncés, les négociations pour les échanges commerciaux n’iraient nulle part d’après le député de Beauce.

«Justin Trudeau a fait un autre voyage en Chine (décembre) qui n’a débouché sur aucune entente. Il n’était pas présent à la dernière rencontre de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique», rappelle Maxime Bernier.

Il est sceptique sur le rapport de force du Canada dans les négociations pour renouveler l’ALENA. La prochaine rencontre sur ce sujet aura lieu le 23 janvier à Montréal.

«Je ne crois pas que ça avancera beaucoup. Donald Trump est très protectionniste, mais Justin Trudeau veut imposer ses points de vue sur l’environnement et les conditions de travail dans un pays où chaque État est souverain. Ce n’est pas le rôle du gouvernement canadien de faire ça», pense-t-il.

Barrières commerciales au pays

Maxime Bernier suit avec intérêt le dossier judiciaire de Gérard Comeau. La Cour suprême a accepté d’entendre l’appel de ce Néo-Brunswickois qui était accusé d’avoir transporté une trop grande quantité d’alcool acheté au Québec dans sa province.

Une loi du Nouveau-Brunswick limite la quantité d’alcool venant d’une autre province et pouvant franchir la frontière. En cas d’une décision en faveur de Gérard Comeau, plusieurs barrières commerciales entre les provinces pourraient disparaître.

«Le Canada ne peut pas prôner le libre-échange avec d’autres pays et l’interdire entre ses propres provinces. L’article 121 de la Confédération mentionne d’ailleurs que tous les produits devraient circuler librement d’une province à l’autre», rappelle-t-il.

Maxime Bernier invite les gens en accord avec le combat de Gérard Comeau à signer une pétition sur le site Un pays, une économie.