Maxime Bernier souhaite l’implication du fédéral dans le projet

Le député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, a tenu un point de presse hier mentionnant qu’il fera pression pour que le fédéral octroie une aide de 4 M$ pour compléter la Véloroute.

«Je suis à 100 % derrière ce projet. Lors des consultations pré-budgétaires, j’ai demandé qu’il y ait des critères pour faire en sorte que Chantiers Canada puisse financer les pistes cyclables. J’en ai fait la demande formelle auprès du ministre des Finances (William Francis Morneau). Je vais continuer de le harceler, de façon polie, pour que le budget ne comporte aucune surprise lorsqu’il sera déposé à la troisième semaine de mars», a souligné le député de Beauce.

M. Bernier estime très bonnes les chances de décrocher une subvention si les critères du programme d’infrastructures permettent le financement de la Véloroute. «C’est un dossier où il existe un consensus au sein de la population beauceronne», dit M. Bernier.

De plus, des travaux de démantèlement de la voie ferrée auront lieu en 2016 et une campagne de financement est aussi en cours pour ficeler le projet évalué à plus de 10 M$, rappelle-t-il.

Le député dit avoir fait des pressions supplémentaires après avoir reçu une lettre signée par les trois préfets de la Beauce et le maire de Saint-Joseph dans laquelle ils demandaient un appui financier du gouvernement fédéral équivalent au tiers du projet, soit 4 M$.

Par ailleurs, soulignons que les promoteurs du projet sont aussi en attente d’une demande de financement auprès de Développement Économique Canada à la hauteur de 500 000 $ afin de favoriser la réalisation du tronçon manquant de 32,5 km entre Notre-Dame-des-Pins et Vallée-Jonction. «Nous souhaitons désormais que les gens puissent rouler à vélo de Saint-Georges à Sainte-Marie le plus rapidement possible», réitère le politicien beauceron.

Notons que le député conservateur soutient qu’il a donné un appui similaire au dossier concernant la réfection du mur de soutènement de la Promenade Redmond de la Ville de Saint-Georges. Tout comme la piste cyclable, aucun autre programme fédéral ne pouvait financer un tel projet.