Maxime Bernier trouve injuste et inefficace le système de péréquation

S’il était premier ministre, Maxime Bernier créerait un environnement encourageant les provinces à prospérer au lieu de compter sur l’aide d’autres régions canadiennes.

Pour ce faire, le député beauceron rendrait le système canadien de péréquation plus équitable. Actuellement, il voit ce dernier comme une trappe à maintenir la pauvreté.

«Ce système est semblable aux programmes d’aide sociale mal conçus qui n’encouragent pas les bénéficiaires à travailler, parce qu’ils perdraient tous leurs avantages et seraient moins riches que s’ils restent sur l’aide sociale», dit celui étant toujours dans la course à la chefferie du Parti conservateur.

Au préalable, Maxime Bernier gèlerait immédiatement l’enveloppe consacrée à la péréquation afin d’arrêter les dépenses toujours croissantes.

Il formerait ensuite un comité parlementaire qui reverrait la formule de péréquation. Les gens sur ce comité proposeraient des solutions incitant les provinces à faire croître leurs économies.

«L’argent de la péréquation encourage les provinces qui en reçoivent à maintenir un fardeau fiscal élevé et à intervenir davantage dans leur économie. Elles ne sont pas autant incitées à rendre leur économie plus compétitive, parce qu’une plus grande croissance du secteur privé ferait en sorte qu’ils recevraient moins d’argent de la péréquation», rappelle Maxime Bernier.

Victimes

Selon Maxime Bernier, les plus grandes victimes du programme de péréquation sont en fait les citoyens des provinces qui en reçoivent depuis des décennies. Il cite le Manitoba, le Québec, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard.

«Le Québec est la province qui reçoit le plus d’argent, soit 10 milliards de dollars sur un total de 18 milliards cette année, mais c’est parce qu’elle a une population beaucoup plus grande. Les quatre autres provinces reçoivent en fait plus d’argent par habitant et sont encore plus dépendantes de l’aide fédérale», soutient celui-ci.

Il ajoute que les changements proposés dans son plan n’incluraient pas une intervention d’Ottawa dans les secteurs de compétence provinciale.

«Mon approche respectera les provinces et notre Constitution. Elle respectera les contribuables de partout au pays qui financent ce programme et exigent des résultats», croit Maxime Bernier.