Maxime Bernier voit la nécessité d’un accord sur le bois d’œuvre

Député de Beauce, Maxime Bernier demande à Justin Trudeau de retrousser ses manches afin de conclure un nouvel accord avec Barack Obama concernant le bois d’œuvre résineux.

Celui-ci tient cette déclaration alors que le président américain sera à Ottawa le 29 juin dans le cadre d’un sommet nord-américain relié à l’ALENA, soit l’accord de libre-échange liant les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Sur la base de son expérience comme ancien ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de l’Industrie, Maxime Bernier dit comprendre la dynamique de telles négociations avec nos voisins américains.

«Le gouvernement Trudeau a eu des mois pour tenter d’obtenir un accord et n’a toujours rien à montrer comme résultat aux centaines de milliers de Canadiens qui travaillent dans le secteur forestier», dénonce-t-il.

L’accord précédent est maintenant expiré. Le délai de grâce accordé aux producteurs forestiers canadiens afin d’éviter de subir les tarifs américains prendra également fin en octobre prochain.

Selon Maxime Bernier, si rien n’est fait, la situation à venir bouleversera une industrie générant plus de 20 G$ par année en retombées économiques et employant plus de 230?000 personnes.

 «La solution est simple. Justin Trudeau doit accorder davantage d’attention à nos producteurs de bois d’œuvre et faire de ce dossier une priorité pour son gouvernement», de dire le candidat à la chefferie du Parti conservateur.

Union européenne

Réagissant aussi au vote du 23 juin où le Royaume-Uni a choisi de quitter l’Union européenne, Maxime Bernier affirme que Justin Trudeau n’aurait pas dû intervenir dans la politique intérieure du pays en soutenant publiquement le camp du statu quo.

«Le premier ministre doit faire en sorte que notre accord de libre-échange avec l’Union européenne aille de l’avant.  Nous devons aussi obtenir un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni, notre quatrième plus grand partenaire commercial. Nous ne pouvons pas permettre l’émergence d’entraves commerciales entre nos économies», pense Maxime Bernier.