Mélanie Plante nommée présidente du CSSBE

ÉDUCATION. Les membres du conseil d’administration du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE) ont procédé à l’élection de la nouvelle présidente, Mélanie Plante, et du vice-président, Sébastien Dostie, lors de la première séance de cette année scolaire 2023-2024 qui a eu lieu le 22 août.

La nouvelle présidente est membre parent et représentante du district 3. Elle vient remplacer Miguel Morissette qui a complété son mandat de trois ans l’année dernière. Il était devenu en 2020 le premier président du CSSBE. M. Dostie est, lui aussi, membre parent et représentant du district 2. La principale tâche de Mme Plante sera de diriger les séances du conseil d’administration.

Le conseil d’administration est composé de 15 personnes, soit cinq parents d’élève fréquentant un établissement scolaire, cinq membres du personnel et cinq représentants de la communauté. Pour l’année 2023-2024, cinq nouvelles personnes s’y joignent pour un mandat de trois ans. Les nouveaux membres sont Martin Blouin (district 1), Marie-Ève Barette (district 5), Annie Vachon (membre du personnel enseignant), Manon Dulac (direction d’établissement) et M. Dostie.

Mélanie Plante, nouvelle présidente du conseil d’administration du CSSBE. (Photo gracieuseté)

Prévisions budgétaires

Le CSSBE a présenté à ses membres ses prévisions budgétaires pour la prochaine année qui s’élèvent à 298,3 M$. Ce montant représente une augmentation de 19,6 M$ par rapport aux prévisions attendues l’année dernière. Cette hausse est notamment due à l’augmentation du nombre d’élèves, surtout au secondaire, et aux subventions du gouvernement du Québec pour le transport scolaire à la suite des pressions réalisées par les transporteurs l’an dernier, explique Patrick Beaudoin, directeur des finances. 

Le ministère de l’Éducation a déterminé un taux de taxe scolaire uniforme pour tout le Québec. Ainsi, les contribuables défrayeront 9,73 cents du 100 $ d’évaluation, soit une baisse de 0,51 cent par rapport à l’an dernier. Cette décision a été prise, selon M. Beaudoin, afin de stabiliser le montant à payer alors que la valeur de plusieurs propriétés a augmenté au cours des dernières années.

Dans son budget annuel, le CSSBE a prévu un montant de 24,8 M$ pour la réalisation de travaux à caractère physique, soit la réfection, l’amélioration ou le remplacement d’éléments sur un bâtiment du CSSBE. À noter que les investissements pour de nouvelles constructions ou agrandissements ne sont pas inclus dans cette somme.

PQI 2024-2034

Le CSSBE a déposé les sept mêmes projets que l’an dernier du Plan québécois des infrastructures (PQI) 2024-2034. Parmi les projets demandés, le conseil d’administration aimerait construire une nouvelle école de huit classes à Saint-René (20,1 M$) et un gymnase à l’école des Appalaches à Sainte-Justine (6,9 M$). Des projets d’agrandissement à Saint-Elzéar (8,1 M$), à Sainte-Marie (22,9 M$) et à Saint-Bernard (8,6 M$) sont également dans les plans de l’organisation. 

Le CSSBE souhaite également réaliser la construction d’un nouveau centre de formation professionnelle pour le programme de charpenterie-menuiserie et l’ajout de dix classes d’éducation des adultes à Sainte-Marie (40,7 M$). Le bâtiment du centre administratif des ressources technologiques et matérielles (CARTEM), désuet depuis de nombreuses années, figure aussi parmi les projets (7,6 M$). 

 » On n’avait pas nécessairement de nouvelles demandes d’agrandissement de nos bâtiments. La grandeur suffi à la clientèle que l’on a. […] Dix ans, c’est long. On évalue les besoins de notre clientèle aux quatre à cinq ans environ Ça ne veut pas dire que l’on n’aura pas d’autre projet d’agrandissement dans un avenir rapproché « , mentionne Fabien Giguère, directeur général, concernant les raisons pourquoi aucune nouvelle demande n’a été formulée.

Questions du public

Le conseil d’administration, à la suite de la recommandation du comité de gouvernance et d’éthique, a approuvé l’abolition du règlement 6.2 du DG-06 (Règles de fonctionnement du conseil d’administration). Ce dernier obligeait le public à s’inscrire et à poser ses questions avant les séances. Le public pourra désormais poser ses questions en fin de séances et recevoir une réponse, lorsqu’elle est connue, au même moment. Cette décision permettra au public de plus facilement prendre parole lors des séances.