Milan Jovanovic travaillera pour les gens de Beauce-Sud advenant son élection

Le candidat du Parti conservateur du Québec (PCQ) dans la circonscription de Beauce-Sud, Milan Jovanovic, veut redonner à la communauté advenant son élection le 1er octobre.

Celui-ci est conscient qu’il y a de fortes chances que la prochaine élection soit remportée par le Parti libéral du Québec (PLQ) ou par la Coalition Avenir Québec (CAQ). «Si je suis élu, il y a deux choses que je n’ai pas besoin de l’Assemblée nationale ni aucun fonctionnaire pour mettre en place», mentionne-t-il.

Il entend utiliser 20 % de sa paie de député pour bonifier le soutien financier aux organismes communautaires du comté. «Je suis le seul qui va augmenter l’argent alloué pour les organismes à but non lucratif de Beauce-Sud, mais je ne demanderai pas d’argent au gouvernement pour ça», détaille M. Jovanovic.

Ce dernier veut également renoncer à six des dix semaines de vacances que disposent les députés. Il souhaite plutôt offrir son temps aux électeurs. «Chaque Beauceron pourra m’engager une journée pour faire n’importe quel travail, que ce soit tondre le gazon, cuisiner, etc.», explique-t-il. Il entend mettre une plateforme en ligne pour que les gens puissent réserver ses services.

Enjeux régionaux

M. Jovanovic est d’avis que l’autoroute 73 doit se prolonger sous forme d’autoroute et non pas comme un boulevard urbain. «M. [Robert] Dutil a laissé un plan impeccable pour la suite de l’autoroute 73 et, par je ne sais quel moyen, M. [Paul] Busque est arrivé avec un boulevard urbain», commente-t-il.

Le candidat entend également travailler en faveur du complexe sportif de Saint-Georges et appuie le projet de rénovation à l’hôpital de cette même ville. Au cours de la campagne, il rencontrera d’autres intervenants de la région, notamment à Saint-Prosper, pour discuter de leurs projets.

De plus, le candidat conservateur souhaite participer au débat sur l’agriculture qu’avait proposé son opposant caquiste, Samuel Poulin. M. Jovanovic souhaiterait entre autres «décloisonner» l’UPA. «Il y a sept classes de lait qui existent au Canada. Les classes 1 et 2 sont celles qui sont le mieux payées, mais le procédé de fabrication reste le même pour les classes 1 à 5. Le problème, c’est que l’UPA a laissé les classes 1 et 2 à l’Ontario et à l’Ouest canadien et que les producteurs beaucerons doivent se contenter des classes 3 à 5», clame-t-il.

Le PCQ propose aussi de supprimer la taxe de vente du Québec sur les biens usagés en plus de s’opposer au registre des armes d’épaule.