Modification de zonage à Beauceville : un changement de hauteur minime

Le promoteur qui souhaite construire des immeubles à logements de trois étages sur la route Fraser à Beauceville, Maxim Roy, assure que la construction du troisième étage ne sera pas beaucoup plus haut qu’un immeuble de deux étages avec un demi-sous-sol.

Tout d’abord, le zonage actuel dans le secteur de la route Fraser et de la 33e Avenue, qui permet des bâtiments de deux étages, permet aussi la construction d’un troisième étage en demi-sous-sol. «Ce que j’ai demandé comme dérogation, c’est de pouvoir sortir l’étage de terre, mais au final, la hauteur du bâtiment ne va être que de 30 à 34 pouces de plus qu’un bâtiment à deux étages, ce n’est vraiment pas beaucoup», explique le promoteur beauceron. Cela ajoute aussi une meilleure qualité de vie au locataire qui peut bénéficier de plus grandes fenêtres, tout en étant plus beau dans le quartier, selon lui. «Mon but, c’est de rassurer les gens. Je ne veux pas faire de la chicane avec les citoyens derrière, je suis le propriétaire de ces blocs et je veux une bonne entente», ajoute-t-il.

Selon M. Roy, il manquait certaines explications lors de la rencontre d’information publique du 15 juin dernier pour permettre aux citoyens du secteur de mieux comprendre son projet.

Pas de taxe de secteur

Maxim Roy tient aussi à rectifier quelques affirmations faites par les citoyens lors de cette rencontre. Au sujet du prolongement du réseau d’aqueduc et d’égout, aucune taxe de secteur ne sera ajoutée au compte de taxes des citoyens. Cette information a été validée auprès du directeur général de Beauceville, Félix Nunez. Même si l’évaluation des coûts totaux n’est pas terminée, le prolongement pourrait coûter au total de près de 400 000 $, payé à 80 % par le promoteur. «Il pourrait rester environ 80 000 $ à payer à la ville, et cela représente moins d’un sou sur le compte de taxe de chaque citoyen puisqu’un projet ne se paye pas en un an», mentionne M. Nunez.

Le promoteur a aussi vérifié auprès de la MRC Robert-Cliche au sujet des résidences du secteur qui pourraient hypothétiquement perdre de la valeur. «Au maximum, la dévaluation serait en bas de 10 %. Je me suis informé auprès de M. Caron (directeur général) et de Renald Roy», souligne M. Roy. Cependant, selon M. Nunez, il ne s’agit que d’une hypothèse et les résidences pourraient conserver leur valeur actuelle malgré la construction des quatre immeubles de six logements, comme c’est le cas pour les résidences situées près du Manoir du Quartier à Saint-Georges.

Concernant les stationnements des immeubles, ceux-ci ne seront pas à l’avant, mais bien sur les côtés des bâtiments. «Je vais même essayer avec la ville de construire le plus près possible de la route Fraser, car si je construis au fond du terrain, je dois ajouter un mur incombustible, ce que je préfère éviter», mentionne M. Roy.

Selon l’avis public publié dans L’Éclaireur-Progrès du 28 juin, 12 demandes écrites doivent être acheminées à la ville avant le 6 juillet pour assurer la tenue d’un référendum. Par la suite, 175 citoyens devront se prononcer contre le projet pour empêcher la construction de l’étage entièrement hors de la terre.