Nids-de-poule: Saint-Georges n’a eu qu’une seule réclamation en 2015

Les employés du Service des travaux publics de la Ville de Saint-Georges sont proactifs pour éviter les désagréments de la saison des nids-de-poule tellement qu’en 2015, elle n’a fait l’objet que d’une seule réclamation.

Selon le chef de division des communications de la Ville de Saint-Georges, Richard Poulin, une à trois équipes des travaux publics font des rondes systématiques pour faire la chasse aux nids-de-poule sur le réseau routier municipal de 280 km pendant la saison. Pour revamper ses artères endommagées, Saint-Georges investira une somme de 951 000 $ cette année. Celle-ci sert uniquement à l’achat et la pose d’asphalte pour le rapiéçage, la réfection de courtes sections de la chaussée ou simplement couvrir les nids-de-poule. De cette somme, seulement 20 000 $ d’asphalte froid sont nécessaires pour recouvrir les nids-de-poule en période hivernale et au début du printemps.

Certes, la municipalité de Saint-Georges se distingue par le fait que la plupart de ses principales artères commerciales sont des routes numérotées (173, 204 et 271) sous la responsabilité du ministère des Transports du Québec. C’est le cas d’un des segments les plus endommagés du territoire, soit la route Sainte-Marguerite en direction de Saint-Philibert. Des travaux de reconstruction de la chaussée auront lieu ce printemps sur une distance de 1,4 km, et ce, au coût de 1,44 M$. Un autre endroit qui a été ciblé comme étant problématique, par les automobilistes sur le site Internet de CAA-Québec, est sur la route 204 à la hauteur de la 79e Avenue, mais, encore là, il s’agit de la responsabilité du Ministère.

Tous ces facteurs permettent à la Ville de Saint-Georges de s’en tirer avec un faible nombre de réclamations d’après le greffier, Jean McCollough. Toujours selon ce dernier, cela s’explique aussi par le caractère de la Loi sur les cités et villes qui favorise les municipalités puisque l’automobiliste doit prouver hors de tout doute que les autorités ont agi de façon négligente.

Or, la Ville a même lancé l’application Saint-Georges 311 en mai 2015 qui permet aux citoyens de signaler des problèmes non urgents liés à la circulation et les installations municipales. Des 38 signalements survenus l’an dernier, 14 d’entre eux concernaient un nid-de-poule. Les citoyens sont plus portés à appeler directement aux travaux publics, mais les employés n’attendent pas ces appels pour intervenir, conclut M. Poulin.