Notre-Dame-des-Pins veut toujours acquérir la Halte du Pont-Couvert

La municipalité de Notre-Dame-des-Pins souhaite toujours que le ministère des Transports du Québec (MTQ) lui transfère la propriété du site de la Halte du Pont-Couvert.

Les discussions avaient débuté au printemps 2015 entre la municipalité et le MTQ. Le gouvernement désire toujours se départir de certaines haltes routières, mais Notre-Dame-des-Pins doit attendre la signature d’un décret par le ministère pour la concrétisation du projet.

«C’est le MTQ qui nous avait approchés. La municipalité s’occupait de l’entretien, mais le gouvernement remboursait presque toutes les dépenses. Par contre, on ne peut pas faire ce qu’on veut sur le terrain pour améliorer les installations», précise Dominique Lamarre, directrice générale et secrétaire-trésorière de Notre-Dame-des-Pins.

Les coûts d’entretien du site sont estimés à 8000 $ par année, ceci excluant le pont couvert. Ce dernier est géré par un comité de sauvegarde en collaboration avec la municipalité et le MTQ.

«Il y a un budget prévu pour l’achat dans nos réserves budgétaires. On surveille toujours si ça se retrouvera dans le prochain budget du MTQ. On devra aussi penser à mettre de la signalisation, car les panneaux bruns appartiennent au gouvernement», d’ajouter Mme Lamarre.

Bureau municipal

La municipalité de Notre-Dame-des-Pins travaille à déménager ses services dans un nouveau bureau municipal. Des résidents ont d’ailleurs assisté le 28 septembre à une soirée d’information concernant les procédures en cours.

Dominique Lamarre précise qu’il existe des options et coûts estimés pour cette initiative visant à offrir un bureau mieux adapté aux employés et citoyens.

«On avait fait le dépôt d’une demande de subvention en 2015 pour démolir le bâtiment actuel (2790, 1re Avenue) et reconstruire au même endroit. D’autres options sont apparues, comme une location ou un achat de local à l’Espace Notre-Dame», dit-elle.

L’objectif est un déménagement rapide, mais la municipalité doit encore se fier au gouvernement. «Ça passe par la présentation et l’adoption d’un projet de loi d’intérêt privé. Ce ne sera pas réglé avant les prochaines élections municipales», confirme Dominique Lamarre.